Début du contenu principal.
Le fondateur du festival demande à l’actionnaire américain de lui verser le solde de la vente conclue en 2018.
Gilbert Rozon se tourne vers la Cour supérieure du Québec afin de récupérer près de 17 millions qui lui seraient dus avant de les perdre lors de la faillite de Juste pour rire (JPR). Le fondateur du festival demande à l’actionnaire américain Creative Artists Agency (CAA) de lui verser le solde de la vente conclue en 2018.
Récupérer cette créance évaluée par les procureurs à 16,62 M$ s’avère tout un défi pour l’ex-magnat de l’humour, a expliqué l’avocat Me François-David Bernier, car il ne s’agit pas d’une somme garantie.
«On voit que Gilbert Rozon et ses avocats veulent se sortir de cette faillite et ne pas être engloutis dans la faillite», a-t-il mentionné à Noovo Info.
M. Rozon a vendu sa participation dans Juste pour rire à Creative Artists Agency et ICM Enterprises, depuis achetée par CAA, après avoir été accusé d'inconduite sexuelle. ICM est également visée par cette requête. En 2020, il a été acquitté dans un procès pour viol.
Neuf femmes ont aussi intenté des poursuites civiles contre l'homme d'affaires déchu, alléguant qu'il les avait agressées sexuellement. Aucune de ces allégations n’a encore été testée devant les tribunaux. M. Rozon, qui a nié ces allégations, a intenté une action en diffamation contre deux femmes qui l'ont accusé d'inconduite sexuelle.
JPR a annoncé qu'il annulait l'édition 2024 du festival Juste pour rire à Montréal et qu'il prenait des mesures en vertu de la loi fédérale sur la faillite pour se protéger des créanciers.
PwC, anciennement connu sous le nom de PricewaterhouseCoopers, a été nommé syndic d'insolvabilité alors que l'entreprise cherche à se protéger contre ses créanciers.
Selon Tourisme Montréal, le festival d'humour attire environ 180 000 personnes par an dans la métropole québécoise.
-Avec de l'information de La Presse canadienne