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Politique

Jagmeet Singh veut aider le secteur automobile face aux menaces de Trump

«On est dans une crise.»

Le chef du NPD, Jagmeet Singh, au centre, arrive pour rencontrer John D’Agnolo, à droite, président de la section locale 200 d’Unifor à Windsor, en Ontario, le jeudi 27 mars 2025.
Le chef du NPD, Jagmeet Singh, au centre, arrive pour rencontrer John D’Agnolo, à droite, président de la section locale 200 d’Unifor à Windsor, en Ontario, le jeudi 27 mars 2025.
David Baxter
David Baxter / La Presse canadienne

Le chef du NPD, Jagmeet Singh, se rend à Windsor, en Ontario, jeudi, pour rencontrer les travailleurs de l'automobile alors que les droits de douane de 25 % imposés par les États-Unis menacent le secteur.

«On est dans une crise, a soutenu jeudi après-midi le chef néo-démocrate. Et on a besoin d'entendre les travailleurs et de livrer de l'aide aux travailleurs.»

Pour ce faire, M. Singh a annoncé qu'il renoncerait à la TPS sur les véhicules fabriqués au Canada.

Il affirme également qu'il veillerait à ce que le gouvernement fédéral et des organismes comme la GRC et Postes Canada n'achètent que des automobiles canadiennes.

M. Singh a ajouté que le gouvernement ne devrait pas permettre que du matériel de fabrication automobile ayant bénéficié d'investissements publics soit délocalisé vers un autre pays.

Le président américain Donald Trump a signé un décret imposant des droits de douane de 25 % sur toutes les voitures importées aux États-Unis à compter de jeudi prochain, mais la nature intégrée de la fabrication automobile nord-américaine signifie que les véhicules en provenance du Canada pourraient être assujettis à des tarifs moins élevés.

Jagmeet Singh a fait ces promesses jeudi, à Windsor, en Ontario, après avoir rencontré des dirigeants syndicaux du secteur automobile. 

M. Singh n'est pas le seul à avoir rencontré les dirigeants syndicaux dans ce contexte, mais il a plaidé que le NPD est le seul réel parti capable de porter leur voix.

«On n'a pas attendu une élection pour parler aux travailleurs, on l'a déjà fait il y a un mois, a-t-il souligné. Mais Mark Carney et les autres n'ont pas cette même sensibilité [...] On va continuer d'être la voix des travailleurs.»

David Baxter
David Baxter / La Presse canadienne