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Le premier ministre Justin Trudeau a déclaré la semaine dernière qu'il avait hâte de voir le rapport une fois qu'il sera terminé.
Le Bureau du Conseil privé indique qu'un rapport du groupe chargé de signaler les incidents d'ingérence étrangère lors de l'élection fédérale de 2021 est maintenant terminé et a été envoyé au cabinet du premier ministre et au Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement.
Le Protocole public en cas d’incident électoral majeur a été créé pour surveiller et signaler les menaces lors des élections de 2019 et 2021. Il est tenu de publier une évaluation post-électorale de son travail.
L'évaluation de 2019 a eu lieu environ sept mois après la tenue de la campagne, mais le rapport de 2021 n'est toujours pas disponible plus d'un an après que les Canadiens se sont rendus aux urnes.
L'annonce du Conseil privé est la première nouvelle que nous avons à son sujet. Le Bureau du Conseil privé indique qu'une version publique et non classifiée du rapport est en cours de finalisation et sera bientôt disponible, mais n'a donné aucune échéance précise.
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Le Bureau a déclaré que Morris Rosenberg, un ancien haut fonctionnaire, avait été choisi à l'été 2022 pour préparer le rapport indépendant.
«L'évaluation complète de M. Rosenberg est basée sur de multiples sources, y compris des entrevues avec une grande variété d'acteurs, ainsi que sur l'examen de documents gouvernementaux et de publications de gouvernements étrangers et d'organisations non gouvernementales», a indiqué un communiqué du Conseil privé.
Le premier ministre Justin Trudeau, dont le gouvernement fait face à des pressions sur la question de l'ingérence électorale par des acteurs étrangers, a déclaré la semaine dernière qu'il avait hâte de voir le rapport une fois qu'il sera terminé.
Le Parti conservateur du Canada a renouvelé ses appels pour que la chef de cabinet de Trudeau, Katie Telford, témoigne devant un comité de la Chambre des communes qui enquête sur l'ingérence électorale.
Global News a rapporté vendredi soir que le député libéral Han Dong aurait été aidé par le consulat chinois alors qu'il se présentait à l'investiture libérale dans la circonscription de Don Valley-Nord, dans la région de Toronto, lors des élections de 2019.
Global News alléguait que le SCRS avait exhorté les cadres supérieurs du Parti libéral à annuler sa nomination, mais que Justin Trudeau avait tout de même approuvé sa candidature. Dong avait ensuite été réélu en 2021.
À la suite du reportage, les conservateurs ont réitéré leur demande à Mme Telford pour qu'elle témoigne au cours d'une prochaine réunion du comité.
Le député conservateur Michael Cooper a publié une déclaration disant que le premier ministre canadien et son gouvernement «ne pouvaient plus se cacher».
«Ce serait plus qu'indigne si le premier ministre de notre pays était mis au courant qu'un de ses candidats libéraux avait été compromis par le Parti communiste chinois et avait catégoriquement refusé de faire la bonne chose, a-t-il déclaré. C'est crucial pour la confiance dans notre démocratie de révéler ce que Justin Trudeau et son gouvernement savaient et à quel moment».
Un rapport d'évaluation du Protocole public sur les incidents électoraux critiques avait déclaré en 2019 que son utilisation était réussie et prête à alerter les Canadiens d'une ingérence étrangère si nécessaire.
Toutefois, les membres du panel, qui devaient travailler avec les agences de sécurité nationale dans le cadre des mandats de leurs départements, n'ont fait aucune annonce concernant l'ingérence chinoise lors des élections de 2019 ou 2021.