Début du contenu principal.
Les accusations les plus graves du Code criminel pèsent désormais contre Steeve Gagnon, l'homme présumément responsable d'avoir fauché une douzaine de piétons avec sa camionnette à Amqui, le 13 mars dernier.
Les accusations les plus graves du Code criminel pèsent désormais contre Steeve Gagnon, l'homme présumément responsable d'avoir fauché une douzaine de piétons avec sa camionnette à Amqui, le 13 mars dernier.
L'homme de 38 ans était présent au palais de justice d'Amqui, mercredi matin, mais il n'a pas dit mot lorsque trois accusations de meurtre prémédité et neuf accusations de tentative de meurtre en utilisant un véhicule moteur ont été officiellement portées contre lui.
Les accusations de meurtre prémédité l'exposent à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans.
À lire également :
Son avocat, Me Hugo Caissy, a indiqué que son client désirait être jugé par un jury plutôt qu'un juge seul.
Aucune demande d'évaluation psychiatrique n'a été faite, tant du côté du procureur de la Couronne, Simon Blanchette que de la défense.
L'accusé s'était livré de lui-même aux policiers après les tragiques événements et était détenu depuis ce moment. Il demeurera derrière les barreaux jusqu'à son enquête préliminaire, qui a été fixée pour la forme au 20 juin prochain.
D'autres éléments de preuve doivent être divulgués à la Défense d'ici là.
Les nouvelles accusations s'ajoutent aux deux accusations de conduite dangereuse ayant causé la mort qui avaient initialement été portées à son endroit, le 14 mars. À ce moment seulement deux personnes étaient décédées. Une troisième victime devait par la suite décéder de ses blessures.
Les trois personnes tuées étaient Gérald Charest, 65 ans, Jean Lafrenière, 73 ans, et Simon-Guillaume Bourget, 41 ans.
Une ordonnance interdisant d'identifier les deux enfants qui se trouvent parmi les neuf victimes de tentative de meurtre a été émise par le juge Yves Desaulniers.
Cette affaire a sérieusement ébranlé la petite communauté de 6300 habitants. Les policiers ont déjà indiqué que Steeve Gagnon aurait agi de façon délibérée, un geste que personne n'arrive à s'expliquer.
Le premier ministre François Legault était lui-même intervenu dans la foulée de cette tragédie, laissant entendre que l'accusé était reconnu comme étant à risque et invitant la population à agir lorsqu'elle constatait des comportements inquiétants dans son entourage.