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Frédérique Bacon a rencontré le chef médical du Programme d’évacuations aéromédicales du Québec, le Dr Simon Kind, afin d’en apprendre plus sur le déroulement de telles opérations. Voyez son reportage.
«Vers 16h30, dès que le code orange a été déclaré du côté d’Amqui, la cheffe d’unité d’urgence là-bas a passé un appel pour nous donner une préalerte. On n’avait pas reçu de demande encore, mais ils ont eu la vivacité d’esprit de faire une préalerte», a raconté le médecin.
Cette initiative a permis à son équipe de se préparer à évacuer les blessés, par exemple en s’assurant que les civières dans l’avion étaient bien ancrées au sol afin d’éviter tout mouvement au niveau des patients.
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«Un avion-hôpital, c’est un peu une unité de soins intensifs volante. À peu près tout ce qu’on peut faire dans une unité de soins dans un centre tertiaire, on peut pratiquement le faire à bord de nos avions, à l’exception de certaines techniques plus avancées», a expliqué le Dr Kind.
Pour une tragédie de l’envergure de celle d’Amqui, davantage de ressources ont été déployées. Trois médecins, dont une en formation, et une infirmière se trouvaient à bord de l’appareil du Programme d’évacuations aéromédicales du Québec. En temps normal, un seul médecin embarque dans l’avion.
«C’est sûr que dans une situation comme ça, un code orange avec plusieurs patients à évacuer, on carbure un peu à l’adrénaline. On fait notre travail très rigoureusement et le plus rapidement possible, c’est vraiment chronodépendant», a souligné le Dr Kind.
À voir dans la vidéo.