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Politique

Controverse sur Amira Elghawaby: QS sur la défensive pour son abstention à une motion

«C'est moi qui aurais dû agir, et peut-être parler plus avec mes collègues pour s'assurer que la position que j'avais prise, c'était la position du parti», a dit Jennifer Maccarone.

Patrice Bergeron
Patrice Bergeron / La Presse canadienne

Québec solidaire (QS) est sur la défensive concernant l'affaire Amira Elghawaby, cette nouvelle conseillère spéciale de Justin Trudeau dans la lutte à l'islamophobie.

Le Parti libéral (PLQ) accuse QS de duplicité dans cette controverse en endossant des positions contradictoires.

De son côté, le Parti québécois (PQ) reproche à QS d'avoir affaibli la position de l'Assemblée nationale, en refusant d'appuyer une motion qui condamnait les propos de Mme Elghawaby.

Rappelons qu'Amira Elghawaby suscite un tollé pour avoir écrit que les Québécois étaient guidés par un sentiment antimusulman.

Les élus de QS eux-mêmes divergent d'opinion sur l'affaire Elghawaby. Le député Haroun Bouazzi juge que la CAQ utilise cette controverse pour faire diversion, mais Manon Massé n'est pas de cet avis.

La députée Maccarone s'explique

Pour sa part, la députée libérale Jennifer Maccarone a fait son mea culpa, mercredi, concernant un message où elle semblait donner son appui à Mme Elghawaby.

Dans un micromessage maintenant effacé, la députée Maccarone disait que le gouvernement Legault manquait d'humanité en demandant la démission de Mme Elghawaby, qui a été largement critiquée par les partis à Québec pour avoir écrit que les Québécois étaient guidés par un sentiment antimusulman.

À lire aussi: Les Québécois décrits comme «antimusulmans»: Trudeau appuie Elghawaby «à 100 %»

En point de presse avec son chef Marc Tanguay, mercredi matin, Mme Maccarone a dit qu'elle avait écrit son message trop vite, sans avoir toute l'information.

«J'ai agi trop rapidement, trop tôt, sans avoir l'information complète. C'est pour ça que j'ai porté mes excuses envers la population. (...) J'ai fait une erreur, et pour ceci, je suis profondément déçue en moi-même», a-t-elle déclaré.

«C'est moi qui aurais dû agir, et peut-être parler plus avec mes collègues pour s'assurer que la position que j'avais prise, c'était la position du parti», a-t-elle poursuivi.

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Patrice Bergeron
Patrice Bergeron / La Presse canadienne