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La décision de ne pas emprisonner l’ingénieur coupable d’agression sexuelle ne passe pas.
La décision de ne pas emprisonner l’ingénieur coupable d’agression sexuelle ne passe pas.
Le juge Matthieu Poliquin a donné une absolution conditionnelle, affirmant qu'un dossier criminel nuirait à la carrière de l'accusé, puisqu'il doit voyager dans le cadre de son travail. La manifestation est organisée par le Centre d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuelle de Trois-Rivières (CALACS), en partenariat avec le Groupe d'Actions Femmes de l'UQTR et la Table de concertation du mouvement des femmes de la Mauricie. Ils invitent la population à exprimer son indignation face à cette décision qui, disent-ils, banalisent les violences à caractère sexuel. Ils rappellent « qu’une agression est une agression, peu importe la durée, les aveux ou la classe sociale de l’agresseur ». Ce sont tous des éléments qui sont cités dans le jugement comme étant atténuants et ayant menés à l’absolution conditionnelle de Simon Houle. La Couronne réclamait plutôt une peine de 18 mois.
Crédit: Facebook
Un évènement Facebook a été créé pour inviter les gens à participer à la manifestation organisée ce vendredi.
Le dossier fait beaucoup de vagues depuis que la sentence a été rendue. En plus de la manifestation, un mouvement est en cours sur les réseaux sociaux contre le juge Poliquin. Des publications circulent afin d'inciter les gens à porter plainte directement au Conseil de la magistrature du Québec.
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