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Les exemptions décriminaliseraient les petites quantités à usage personnel de substance comme la cocaïne, l'héroïne ou le fentanyl dans les limites municipales ou provinciales.
Des villes et des provinces demandent au gouvernement fédéral l'autorisation de décriminaliser la possession de petite quantité de drogue dans l'espoir de diminuer les morts par surdose.
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La Colombie-Britannique, Toronto et Vancouver souhaitent d'être exemptées de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances.
La ministre de la Santé mentale et de la Toxicomanie, Sheila Malcolmson, dit que cette demande est l'un des éléments que propose son gouvernement pour sauver des vies.
La crise des opioïdes a tué l'an dernier plus de 2200 personnes en Colombie-Britannique. La moitié de ces décès sont survenus à la maison.
Les experts disent que la stigmatisation de l'accoutumance incite les gens à se droguer seuls. Il est alors plus difficile de venir à leur secours en cas de surdose.
La directrice de la santé publique de Toronto, la Dre Eileen de Villa, considère la demande de la ville comme une étape dans l'adoption d'une stratégie différente contre les surdoses.
Les exemptions décriminaliseraient les petites quantités à usage personnel de substance comme la cocaïne, l'héroïne ou le fentanyl dans les limites municipales ou provinciales.
Santé Canada n'a pas encore autorisé les demandes d'autorisation qui font l'objet d'un examen. L'agence ne les commentera pas.