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Des groupes syndicaux canadiens ont porté plainte auprès d'un organisme de surveillance fédéral affirmant que Canadian Tire n'avait pas veillé à ce que les travailleurs de ses usines de fournisseurs sud-asiatiques reçoivent un salaire décent.
Des groupes syndicaux canadiens ont porté plainte auprès d'un organisme de surveillance fédéral affirmant que Canadian Tire n'avait pas veillé à ce que les travailleurs de ses usines de fournisseurs sud-asiatiques reçoivent un salaire décent.
Le Congrès du travail du Canada et le Syndicat des Métallos ont déposé lundi la plainte auprès de l'Ombudsman canadien de la responsabilité des entreprises.
Ils allèguent que les travailleurs des usines de confection bangladaises qui fournissent à l'Équipeur, une filiale de Canadian Tire, des vêtements vendus sous des marques telles que Wind River, Denver Hayes, Dakota et Helly Hansen reçoivent des salaires de misère.
Kalpona Akter, directrice générale du Bangladesh Center for Workers Solidarity, affirme que les travailleurs vivent dans des logements surpeuplés et ont du mal à nourrir leur famille, malgré le fait qu'ils travaillent jusqu'à six jours par semaine et 12 heures par jour.
Selon elle, les ouvriers du vêtement gagnent des salaires si bas qu'ils ne peuvent pas échapper à la pauvreté et vivent «au bord de la misère noire».
Canadian Tire assure qu'elle veille à ce que ses fournisseurs respectent toutes les lois locales, incluant la rémunération.