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L'actrice et militante demande à la mairesse Catherine Fournier d'éviter le «massacre»
C'est au tour de l'actrice et militante française Brigitte Bardot de se mêler du dossier des cerfs de Longueuil.
Celle qui se porte à la défense des animaux avec sa fondation créée en 1986 a écrit mercredi une lettre à la mairesse Catherine Fournier sur sa page Web pour éviter ce qu'elle appelle un «massacre» .
Elle l'enjoint de «stopper ce funeste projet» d’abattre une centaine de cerfs au parc Michel-Chartrand.
La chasse à l’arbalète, qu’elle qualifie de «pratique cruelle», est interdite dans plusieurs pays, dont la France, précise-t-elle dans sa missive.
«Ma fondation a reçu d’innombrables messages d’indignation concernant le projet d’abattage à l’arbalète de cerfs de Virginie présents dans le parc Michel-Chartrand, à Longueuil. [...] Ne laissez pas l’image du Canada, symbole de mon premier combat contre la chasse aux phoques, entachée du sang de ces pauvres cervidés qui ne demandent qu’à vivre!»
La Ville attend une décision de la Cour d'appel, le 25 novembre, pour permettre la chasse spéciale. Le dossier est piloté par Me Anne-France Goldwater pour le compte de Sauvetage Animal Rescue ainsi que par la SPCA.
Brigitte Bardot dit vouloir joindre sa voix à ces opposants. «À l’heure où la biodiversité est plus que jamais en danger, comprenez la colère et l’indignation que soulève la décision [de la Ville de Longueuil]. Il est de notre devoir commun de pacifier notre relation à la nature. Aussi, je vous conjure de montrer l’exemple», dit-elle.
La Française juge que les décisions ont été prises dans l'urgence, même si le problème de surpopulation dure depuis plusieurs années. Elle conclut en demandant de relocaliser et stériliser les cerfs pour «laisser la vie sauve à ces animaux en apportant une solution éthique et durable au problème».