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Au chapitre des bonnes nouvelles, le Parti québécois souligne notamment l'entrée de ses députés à l'Assemblée nationale sans avoir à prêter serment au roi ou à la reine d'Angleterre, une première dans l'histoire du Québec.
Dressant le bilan de la dernière session parlementaire à l'Assemblée nationale, le chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, estime que le Québec est en présence d'un gouvernement «qui a une usure prématurée».
«Des revirements injustifiables et indéfendables sur le troisième lien, l'immigration, la langue française, le mode de scrutin, les nominations partisanes, pas de projet, pas de vision d'avenir», a-t-il affirmé vendredi en point de presse aux côtés des députés Pascal Bérubé et Joël Arseneau.
Le chef péquiste a profité de ce moment pour réitérer son mécontentement face au vote octroyant des augmentations de salaire aux députés.es et face au refus de la CAQ de tenir une commission sur l'avenir du Québec.
M. Plamondon a aussi qualifié de «méprisant et hargneux» le comportement du premier ministre du Québec, François Legault, face «aux projets de société» du Parti québécois.
Il croit encore à l'indépendance du Québec. Il affirme que «dans les sondages, l'indépendance est en avance par sept points chez les francophones, 48 % pour le oui, 41 % pour le non.»
«Le oui est en avance, et c'est notre option qu'on porte fièrement, constamment, à l'Assemblée nationale», a-t-il martelé.
Le chef péquiste a d'ailleurs promis que la question de l'indépendance sera toujours présente au retour du congé estival. Le PQ s'engage toujours à tenir un référendum dans la première année de son mandat advenant son élection.
À VOIR | La CAQ, un gouvernement «brouillon», selon Tanguay et le PLQ
Au chapitre des bonnes nouvelles, le PQ souligne notamment l'entrée de ses députés à l'Assemblée nationale sans avoir à prêter serment au roi ou à la reine d'Angleterre, une première dans l'histoire du Québec.
«On nous disait que c'était impossible et on a persévéré, on s'est tenus debout en fonction de nos principes, de nos convictions, avec le résultat qu'on connaît aujourd'hui», a affirmé M. Plamondon.
Ce dernier estime par ailleurs que les trois députés péquistes — Pascal Bérubé, Joël Arseneau et lui-même — ont réussi à faire taire les mauvaises langues qui prédisaient qu'à trois seulement, «ils ne seraient pas visibles et qu'ils seraient inaudibles.»
On progresse à cause de l’indépendance, avec l'indépendance, et non pas malgré l'indépendance.
— Paul St-Pierre Plamondon (@PaulPlamondon) June 9, 2023
C'est en assumant pleinement ce que nous sommes que nous avons réussi à atteindre le statut de deuxième force politique au Québec.
Revoyez mon discours lors du bilan de session de ce… pic.twitter.com/DjPo4kf6Zy
«Je pense que c'est tout le contraire. Le bilan de notre session, c'est qu'on a été pertinents, présents et énergiques sur beaucoup, beaucoup de dossiers importants pour l'avenir du Québec, et on sent réellement, à travers tout ça, un retour en force de la question nationale, et ça, c'est déterminant», a-t-il précisé.
M. Plamondon a ajouté que le PQ a pu compter sur le travail de plusieurs porte-parole dans différentes régions du Québec, dont l'Abitibi, l'Estrie, Charlevoix, Saguenay et la Mauricie,
«Avec le peu de moyens financiers qui nous ont été octroyés puis à trois députés, je pense que c'est un tour de force qui doit être souligné. Et ça découle d'une amitié et d'une appréciation sincères au sein de notre équipe, entre les députés, la porte-parole et la petite équipe qu'on a. Et je veux témoigner de cette affection-là», a-t-il ajouté.
Voyez le compte-rendu de Simon Bourassa dans la vidéo ci-dessous: