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Les représentants de la Banque du Canada sont généralement appelés à témoigner après la publication des rapports sur la politique monétaire d'avril et d'octobre.
La première sous-gouverneure de la Banque du Canada, Carolyn Rogers, a annoncé que la résolution des problèmes d'approvisionnement pourrait aider à atténuer les pressions inflationnistes, mais que de telles politiques ne remplaceraient pas la nécessité de taux d'intérêt plus élevés.
Mme Rogers et le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, ont comparu devant le comité des banques du Sénat mardi soir et ont répondu aux questions des sénateurs sur la politique monétaire de la banque et l'état de l'économie.
Dans son allocution d'ouverture, M. Macklem a réitéré la nécessité de taux d'intérêt plus élevés pour calmer l'inflation, mais a déclaré que la fin du cycle de resserrement de la politique monétaire se rapprochait.
«Si nous n'en faisons pas assez, les Canadiens continueront de subir les difficultés d'une inflation élevée», a prédit M. Macklem.
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Il a été demandé aux responsables si le gouvernement pouvait jouer un rôle dans la lutte contre une inflation élevée et, en réponse, Mme Rogers a affirmé que des politiques qui traitent des problèmes d'approvisionnement aideraient à réduire l'inflation.
Mme Rogers a ajouté que de telles politiques, cependant, seraient complémentaires aux hausses de taux d'intérêt et non des substituts.
«Nous devons faire notre travail, les autres décideurs doivent faire leur travail», a-t-elle dit.
La semaine dernière, la banque centrale a relevé ses taux d'intérêt pour la sixième fois consécutive cette année, augmentant son taux directeur d'un demi-point de pourcentage et indiquant que les taux devraient encore augmenter.
Le taux d'inflation annuel du Canada était de 6,9 % en septembre, mais il a diminué régulièrement depuis qu'il a atteint son taux le plus élevé cette année de 8,1 % en juin.
La Banque du Canada a également publié la semaine dernière son rapport sur la politique monétaire, qui laisse entendre que l'économie canadienne se dirige vers un ralentissement important vers la fin de l'année et au cours du premier semestre de 2023.
Les représentants de la Banque du Canada sont généralement appelés à témoigner après la publication des rapports sur la politique monétaire d'avril et d'octobre.
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