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«Plus il est donné rapidement, plus son effet est bénéfique. Donc, c’est un gros gain dans la lutte d’avoir une disponibilité comme ça.»
Est-ce que l’arrivée du Paxlovid dans la province changera considérablement la donne dans la lutte contre la COVID-19?
Alors que les unités de cet antiviral sont toujours limitées au Québec, il serait, pour l’instant, difficile de répondre à cette question.
Cependant, le fait que les pharmaciens pourront prescrire ce médicament sans l’ordonnance d’un médecin représente «un gros gain dans la lutte» contre la pandémie, estime Dr Alain Vadeboncoeur.
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En entrevue au bulletin Noovo Le Fil 22, l’urgentologue québécois a affirmé que l’antiviral oral, disponible en pharmacie, permettra de désengorger les hôpitaux, lui qui vise à réduire la gravité des symptômes de la COVID-19 chez les personnes à risque de développer des complications sérieuses.
À voir dans la vidéo ci-dessus.
«Le pharmacien est très accessible, a ajouté Dr Vadeboncoeur vendredi. Il connait d’ailleurs nos médicaments et notre condition de santé. Si on répond aux critères, il peut nous le donner immédiatement, ce qui évite d’attendre pour un rendez-vous.»
«Plus il est donné rapidement, plus son effet est bénéfique. Donc, c’est un gros gain dans la lutte d’avoir une disponibilité comme ça.»
Le pharmacien pourra administrer l’antiviral Paxlovid à un patient qui présente un résultat positif à un test de dépistage, qu’il s’agisse d’un test TAAN ou d’un autotest distribué en pharmacie.
M. Vadeboncoeur a d’ailleurs souligné que l’antiviral «n’a pas beaucoup d’effets secondaires».
«Il y a beaucoup d’interactions médicamenteuses par exemple, a-t-il admis. Il faut vraiment un pharmacien pour regarder ça.»
L'antiviral oral a été approuvé il y a deux mois et demi par Santé Canada. Le 17 mars dernier, le gouvernement du Québec a annoncé que le Paxlovid pourrait être obtenu en pharmacie après l'obtention d'une ordonnance par un médecin ou une infirmière praticienne spécialisée (IPS).
Dr Vadeboncoeur a toutefois tenu à rappeler que l’antiviral a vu le jour avant l’arrivée du variant Omicron.
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Selon les dernières recommandations de l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) publiées sur le site web du gouvernement du Québec, le Paxlovid est destiné aux personnes atteintes de la COVID-19 qui sont à haut risque de complications. Ces personnes doivent se trouver dans l’une des situations suivantes :
o hémoglobinopathie,
o obésité avec un indice de masse corporelle supérieur ou égal à 35,
o diabète non contrôlé,
o insuffisance rénale chronique modérée,
o insuffisance hépatique légère à modérée,
o hypertension artérielle non contrôlée,
o maladie cardiovasculaire et athérosclérotique,
o maladie respiratoire chronique (par exemple : maladie pulmonaire obstructive chronique ou asthme modéré à sévère);
Pour bénéficier du traitement au Paxlovid, ces personnes doivent aussi :