Début du contenu principal.
Une vie beaucoup trop courte, mais bien remplie. Le Québec perd un grand, un très grand.
Comment rendre hommage à celui qui avait toujours le bon mot, peu importe la situation?
J’ai rencontré Paul à l’automne 2013 lorsqu’on m’a offert d’être recherchiste pour son émission au 98,5 FM, appelée Montréal Maintenant, à l’époque. Dire que j’étais intimidée est un euphémisme. Et Paul, grand timide dans ce genre de contexte, me semblait bien distant.
Rapidement, la glace s’est brisée et j’ai eu l’immense privilège de développer une amitié avec un animateur sans pareil. Drôle, intelligent, rigoureux, talentueux et loyal à ceux qui l’entourait. Il avait ce que j’appelle sa garde rapprochée, Kathrine, Alexandra, Thérèse. Ses complices au quotidien, son premier trio. La chance que j’ai eu de me joindre à cette dream team!
Oui, Paul c’était cette encyclopédie vivante, ce pro de la statistique, mais il était aussi un père aimant, un grand-papa gâteau, un mari, un frère et un ami pour tant de gens. C’était aussi un véritable humoriste. Quand il décidait d’imiter l’entraineur du Canadien ou encore un de nos collègues, il nous faisait tous pleurer de rire. Il connaissait bien son public.
Bien avant que j’évolue comme chroniqueuse à son émission, on débattait déjà de politique américaine. On a toujours partagé cet amour des États-Unis et j’attendais avec impatience ses récits après chaque road trip. Je ne peux pas croire qu’on ne pourra plus discuter de l’élection à venir et de la course de Nikki Haley que tu respectais tant.
À VOIR | Souvenir de Paul Houde: «Qu'est-ce que tu connais au hockey, toi?»
Ton amour, que tu savais si bien partager, de la science, de l’aviation, de l’astronomie, de l’ingénierie, du sport et de la musique manquera à tout le Québec.
Merci pour ton partage de connaissances, les rires, les discussions, les anecdotes, la folie.
Une vie beaucoup trop courte, mais bien remplie. Le Québec perd un grand, un très grand.
Bon repos et veille sur ta petite tribu.