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Guide 101 pour comprendre les bases de ce produit financier essentiel.
Permanente, temporaire, participative, universelle… L’assurance vie, c’est un produit financier qui porte à confusion. Mais à quoi ça sert, au juste? Et comment décider laquelle est faite pour nous? Notre collaboratrice Gabrielle Gauthier-Veillette, conseillère en sécurité financière et présidente du cabinet d'assurances de personnes Adultes «responsables» inc, nous explique tout ça.
Le texte qui accompagne cette chronique vidéo a été rédigé par l’équipe du pupitre numérique de Noovo Info.
L’assurance vie sert à répondre à trois besoins principaux, explique notre collaboratrice.
Couvrir les frais au décès comme les funérailles et les impôts
Rembourser les dettes du défunt, comme le solde hypothécaire ou un prêt auto
Maintenir le niveau de vie de la famille du défunt, en subvenant par exemple au besoin d’enfants mineurs jusqu’à ce qu’ils atteignent la majorité
Est-ce que ça veut dire qu’une personne sans enfant qui n’a aucune dette et suffisamment d’épargne pour couvrir les frais liés à son décès n’a pas besoin d’assurance vie?
«Eh bien, non! Tu en as quand même besoin d’une», estime Gabrielle Gauthier-Veillette.
Au Québec, il peut s’écouler jusqu’à deux ans avant que la liquidation d’une succession soit terminée, rappelle la conseillère en sécurité financière. L’assurance vie permet donc d’obtenir rapidement des liquidités pour subvenir aux besoins immédiats lors du décès.
L’assurance vie temporaire sert à répondre à un besoin ponctuel. «C’est un peu comme si on louait notre assurance», illustre Mme Gauthier-Veillette.
L’assurance vie permanente, comme son nom l’indique, offre une couverture permanente. «Que tu décèdes aujourd’hui ou à 99 ans, c’est sûr que tu vas finir par l’utiliser», souligne l’experte.
«Il n’y en a pas une meilleure que l’autre. Ce sont deux produits qui répondent à des besoins complémentaires», explique-t-elle.
Une assurance vie temporaire peut par exemple être souscrite lors de l’achat d’une propriété pour permettre de rembourser le solde hypothécaire en cas de décès, mais deviendra superflue une fois la maison payée.
Tandis que l’assurance vie permanente pourra servir à couvrir les frais liés au décès, qui surviendront indépendamment de l’âge auquel on décède.
«Si tu as une seule chose à retenir, c’est de prendre des assurances le plus tôt possible», insiste Gabrielle Gauthier-Veillette. C’est parce que le prix d’une police d’assurance est basé sur l’espérance de vie. «Plus ton espérance de vie est bonne, moins tu vas payer cher, parce que la compagnie d’assurance a moins de chances de devoir payer la protection d’assurance que tu as prise», illustre-t-elle.
La règle d’or? Prendre le temps de bien déterminer nos besoins et… magasiner!