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Société
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Glissement de terrain: les ressemblances entre La Baie et Saint-Jean-Vianney

«On parle du même type de sol», a expliqué le professeur au département des sciences appliquées de l’UQAC, Ali Saedi.

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Noovo Info
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La population de Saguenay craint l’arrivée imminente d’un deuxième glissement de terrain dans l’arrondissement de La Baie, alors que le conseil de ville a demandé à Québec de déclarer l’état d’urgence, lundi.

Cet évènement rappelle d’ailleurs la tragédie qui avait frappé le petit village de Saint-Jean-Vianney en 1971. Un premier glissement de terrain était survenu le 28 avril, avant qu’un deuxième emporte plusieurs maisons et 31 vies avec lui, le 4 mai.

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En entrevue au bulletin Noovo Le Fil 17, le professeur au département des sciences appliquées de l’UQAC, Ali Saedi, a indiqué que plusieurs facteurs sont également similaires à ce qui s’était déroulé à Saint-Jean-Vianney.

«On parle du même type de sol, a-t-il expliqué en entrevue. Un glissement dans ce genre de sol, c’est un glissement qu’on appelle rétro-agressif. Ça veut dire que le terrain va partir en palier.»

Voyez l’entrevue complète dans la vidéo.

«L’une des raisons pourquoi on va être vigilants, c’est que le premier glissement a eu lieu le 28 avril et après quelques jours, on avait l’autre glissement», a mentionné le professeur en faisant référence à la tragédie de Saint-Jean-Vianney.

M. Saedi mentionne que le terrain susceptible de causer un glissement de terrain à La Baie est «un sol connu», soit un sol argileux fragile. Un type de sol enclin à causer des glissements de terrain.

Les facteurs qui entraînent un glissement de terrain

Ali Saedi a également noté plusieurs conditions «pour avoir un glissement».

«Premièrement, c’est la géomorphologie des terrains, qui pourra changer en cours de temps à cause de plusieurs phénomènes comme l’érosion», a souligné le professeur de l’UQAC.

Le deuxième facteur est le type de sol. Puisque les maisons de La Baie sont sur un sol sensible, un sol argileux, ces demeures sont à risque, estime M. Saedi.

«Le facteur d’environnement, ajoute-t-il. C’est plus la pression de l’eau dans le sol. Si vous voulez dans un langage simple, c’est le niveau de nappe phréatique. Si le niveau de nappe est dans le cas critique, la pluie peut avoir eu une incidence.»

Selon les expertises réalisées au cours de la fin de semaine, les autorités anticipent un autre mouvement de sol. Deux digues d'asphalte concassée ont été aménagées sur la 6e rue et sur l'avenue du Port pour limiter les dégâts.

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