Début du contenu principal.
Bien qu’il admet que la situation n’est pas sous contrôle en raison des nouveaux variants BA.4 et BA.5, le Dr Boileau a affirmé que les cas et les hospitalisations vont se stabiliser lors des prochains jours.
À lire également:
«On a l’impression qu’on atteint une espèce de plateau», a-t-il lancé d’emblée en entrevue au bulletin Noovo Le Fil 17.
«On n’est pas dans une situation qui est en perte de contrôle, mais plutôt dans un virus qui a appris à vivre avec nous et il circule très confortablement.»
Afin de faire diminuer les hospitalisations, les décès et les contaminations, le Dr Boileau estime qu’il était essentiel de réitérer les mesures conseillées par la santé publique.
«Ce qu’il faut, c’est revenir sur le fait que ça dure 10 jours quand on a une infection. Il faut respecter ça, sortir le moins possible et ne pas aller contaminer d’autre monde. Même si on se sent bien et qu’on n’a plus de symptômes, portez un masque», a-t-il ajouté.
La santé publique a notamment mis l’accent jeudi sur la vaccination et la deuxième dose de rappel pour les personnes plus vulnérables.
Les propos du Dr Luc Boileau, qui a conseillé à la population québécoise n’ayant pas été vaccinée depuis cinq à six mois d’aller chercher une nouvelle dose contre la COVID-19 ont retenu l’attention.
«On commence à voir des cas que ça fait plus que six mois qui ont été vaccinés qui prennent le virus pour acquis. Si ça fait plus que six mois qu’ils ont été vaccinés, s’ils veulent avoir un système immunitaire à point, il est temps d’aller chercher le vaccin.»
Bien qu’il ne soit plus obligatoire, le masque demeure fortement recommandé pour les personnes à risque pendant cette septième vague de COVID-19, a rappelé le Dr Luc Boileau sur les ondes de Noovo Info.
«La situation ne l’exige pas. C’est vraiment pour des gens qui peuvent développer une maladie plus grave. On n’a pas imposé ça à tout le monde, il faut plutôt cibler ça et apprendre à vivre avec ça», a mentionné le directeur national de santé publique.
On compte maintenant 2110 hospitalisations, dont 714 en raison de la COVID-19, une hausse de 53 par rapport à mercredi.
Un total de 7211 travailleurs de la santé sont absents pour des raisons liées à la COVID-19, comme un retrait préventif ou un isolement. La situation est difficile dans les hôpitaux en raison du problème de manque de personnel, mais aussi du niveau élevé de transmission communautaire.