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Le directeur scientifique du Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM), Robert Michaud, était de passage au bulletin Noovo Le Fil 22 animé par Michel Bherer afin de discuter de l’animal.
Celui qui est également coordonnateur du Réseau québécois d’urgence pour les mammifères marins a précisé que la deuxième baleine avait été signalée pour la première fois lundi dernier aux environs de Bécancour. Sa présence a été confirmée mercredi matin à proximité des Îles de Boucherville.
«Pour l’instant, on ne sait rien. On sait que c’est un petit rorqual et on est aussi surpris que tout le monde!, a déclaré M. Michaud. Déjà un petit rorqual dans le Vieux-Port de Montréal, c’est étonnant, un deuxième, je suis un peu bouche bée.»
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Une hypothèse généralement mise de l’avant lorsqu’un mammifère marin s’aventure aussi loin de son habitat naturel est qu’il est perdu, affamé ou malade. Avec l’arrivée d’un deuxième animal, le GREMM se pose un peu plus de questions.
Selon les premières images analysées par le GREMM, le premier rorqual aurait entre six mois et un an et mesurerait environ 3,5 mètres. Il est encore trop tôt pour parler de l’âge ou des mensurations du deuxième animal.
Questionné à savoir s’il se pouvait que les deux rorquals soient de la même famille, M. Michaud a répondu que ce n’était pas impossible.
«Pour ces animaux, le couple mère-jeune ne reste vraiment pas très longtemps, quelques mois, explique le spécialiste. En été, on voit quelques fois des couples mères-veaux et à cette date-ci, il pourrait y avoir un couple mère-veau. Si notre jeune rorqual est un veau, ça se pourrait que ça soit sa mère et qu’ils aient commencé le périple dans le fleuve ensemble. Je ne sais pas si on va avoir un jour la réponse.»
Dans tous les cas, le GREMM va continuer d’étudier les hypothèses expliquant la présence des deux rorquals.