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Le procès pour «diffamation» a lieu devant le tribunal du comté de Fairfax. Johnny Depp poursuit son ex-femme à la suite d’un éditorial publié dans le Washington Post en 2018 où Amber Heard se réfère elle-même comme une «personnalité publique représentant la violence domestique».
L'actrice Amber Heard écoute dans la salle d'audience du tribunal de circuit du comté de Fairfax à Fairfax, en Virginie, le mercredi 20 avril 2022. (Evelyn Hockstein/Pool via AP)
Me Sophie Gagnon explique que Johnny Depp a entamé cette poursuite parce qu’il juge que même s’il n’a pas été nommé dans l’éditorial, «il était facilement identifiable» et que la publication «a porté atteinte à sa carrière». Il réclame à Amber Heard 50M$ américain en dommage.
Me Gagnon trouve tout de même important de souligner que Johnny Depp a déjà perdu une cause similaire dans un procès tenu en Angleterre où un tribunal a établi que selon lui M. Depp a été violent envers Amber Heard.
Dans le procès actuel, Johnny Depp affirme que les propos d’Amber Heard sont faux. Il allègue avoir lui-même été victime de violence conjugale de la part de son ex-femme.
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Il pourrait s’agir d’une «défense de provocation» selon Me Sophie Gagnon.
«Ce n’est pas rare dans les dossiers de violence conjugale de voir les hommes auteurs de violence d’invoquer une défense de provocation et c’est peut-être ce qui se déroule en ce moment», précise Me Gagnon.
La particularité du procès Depp/Heard c’est qu’il est diffusé en direct, une pratique courante aux États-Unis. Au nom de la liberté d’expression et au nom de la liberté de presse, la majorité des états américains permettent la diffusion des procès.
Me Sophie Gagnon estime d’ailleurs que le procès est «intéressant socialement et juridiquement».