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Avant de consulter un professionnel de la santé, il faut d'abord s'informer sur la validité de son diplôme et de sa pratique, a rappelé Mme Dubois en entrevue au bulletin Noovo Le Fil 17.
«Informez-vous qu’il fait partie d’un ordre professionnel . […] Pour un professionnel de la santé surtout qui émet un diagnostic de cette nature-là, informez-vous de la validité de son diplôme», a-t-elle conseillé.
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Selon Mme Dubois, la responsabilité revient à la population, qui choisit le professionnel en question à des fins de consultation.
«Au niveau des ordres professionnels, on a bien sûr des syndics qui sont à l’écoute des plaintes. […] Chaque profession a un syndic pour venir en aide au public ou pour le défendre s’il subit des préjudices», a-t-elle ajouté.
Elle prévient toutefois que les acuponcteurs au Québec n'utilisent pas des appareils électroniques pour traiter les patients, comme celle du naturopathe Ken Montizambert nommée Avatar.
«On fait des traitements soit à l’aiguille soit au laser ou des ventouses, mais jamais par un appareil et surtout ne pas faire un diagnostic comme celui [qui est pésenté dans le reportage]. […] Ça me surprend toujours quand j’entends des entrevues comme celle-ci. Je suis très contente que le Collège des médecins se soit occupé de lui, mais jusqu’à aujourd’hui ça ne lui a pas empêché de faire des consultations», a expliqué Mme Dubois.
De plus, les acupuncteurs font des évalutions et non des diagnostics car ce sont les médecins qui ont le droit de faire un diagnostic.
«On fait une évaluation énergétique. Ça se fait au moyen d’un bon vieux questionnaire et d'une entrevue avec le patient. Donc, on fait le tour des symptômes qui sont là: depuis quand ça dure? est-ce que c’est douloureux? qu’est-ce que vous avez faites? etc.», a indiqué Mme Dubois.
Voyez l'entrevue complète avec l'animatrice Marie-Christine Bergeron au bulletin Noovo Info Le Fil 17 ci-contre.