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«Le concept de pairs-aidants aide beaucoup a briser des stigmas quand on arrive à l’hôpital, qu’on se sent seul avec notre trouble. Ça aide d’avoir quelqu’un qui est passé par là», a confié à Noovo Info Delphine Carufel, une paire-aidante, dans le cadre d’un événement de réseautage à Trois-Rivières.
L’Association québécoise pour la réadaptation psychosociale (AQRP) fait partie des groupes qui font la promotion de l’approche pairs-aidants.
Le programme de pairs-aidants est d’ailleurs implanté dans plusieurs CISSS et CIUSSS au Québec, dont celui de la Mauricie.
Sans remplacer les psychiatres, les pairs-aidants sont intégrés aux équipes de soins pour offrir une perspective plus personnelle.
«Sensibiliser l’équipe par rapport à: qu’est-ce que la personne vit et comment elle le vit? C'est notre capacité à aller chercher cette partie qui est souvent pas nommée ou très difficile à nommer et que peut-être on oublie en intervention quand on ne l’a pas vécu», précise Dominic Mailhot, pair-aidant.
Selon une étude de la Commission en santé mentale du Canada, l’approche de pairs-aidants favoriserait aussi la diminution du taux d’hospitalisation dans les urgences du pays.
Les détails dans le reportage de Valérie Gendron.