En montrant cette autre facette, le chef libéral souhaite ainsi casser cette image classique de premier ministre et de montrer qu’il est très accessible.
D'ailleurs, il avait déjà mentionné aux journalistes que danser était la première chose qu'il allait faire après son élection.
Au lendemain du jour du scrutin, M. Carney était de passage à Ottawa, alors que les résultats dans plusieurs circonscriptions se faisaient toujours attendre.
Le premier ministre élu, qui dit «avoir beaucoup d'énergie», a indiqué aux médias qu'il y avait «beaucoup à faire». Toutefois, il a refusé de dévoiler à quel moment il allait parler à Trump. «On verra», a-t-il dit aux médias.
Malgré une course électorale très serrée au pays, M. Carney s'est engagé à travailler avec les autres partis et toutes les provinces pour faire face à divers enjeux, dont la guerre commerciale avec les États-Unis. «L’humilité souligne l’importance de gouverner en équipe, de travailler de façon constructive avec tous les partis, en partenariat avec les provinces et territoires» a-t-il dit pendant son discours lors de la soirée électorale.
Lors de son discours, il avait également évoqué l’importance de la langue française et de la culture québécoise. Mardi matin, le premier ministre québécois l'a d'ailleurs félicité pour sa victoire et s'est dit prêt à travailler avec «pour faire valoir les intérêts du Québec en protégeant notre identité et notre économie face aux tarifs de Donald Trump».