Début du contenu principal.
La femme qui la dirige maintenant, Louise Mushikiwabo, est en visite au Canada pour nous convaincre de son importance.
À lire également:
Elle a lancé sa visite officielle à Montréal en prenant la parole au Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM).
À voir dans la vidéo.
Elle a martelé que son organisation avait changé et qu’elle était utile: pour former des professeurs de français, permettre des échanges universitaires et faciliter des échanges économiques entre pays de la francophonie, notamment.
Mais la réputation de l’institution internationale doit être refaite au Québec. L’OIF a été salie par des années de scandales, à la fois pendant l’ère de Michaelle Jean que lors du début de mandat de Louise Mushikiwabo.
Tout ça alors que le Québec injecte 5,6 millions de $ chaque année dans l’organisation et que le gouvernement canadien allonge 42 millions de $ chaque année.
La ministre des relations internationales et de la Francophonie, Nadine Girault, assure que l’argent des Québécois est maintenant bien utilisé.
Face aux controverses, le gouvernement Legault aurait pu s’éloigner de l’OIF et procéder à un désinvestissement. Mais il a finalement lutté pour que l’argent soit mieux géré au sein de l’OIF et a milité pour plus de transparence.
Et pour convaincre les Québécois de la pertinence de son adhésion à l’OIF, le gouvernement Legault a commandé une étude pour clarifier les choses. Le rapport de Raymond Chabot Grant Thornton affirme que chaque dollar québécois investi dans la Francophonie provoque 2,18$ de retombées pour le Québec.
En fait, selon l'étude, l'«impact économique découlant de l’écosystème de la Francophonie au Québec totalise 153,6 M$ pour les cinq dernières années, soit une moyenne annuelle de près de 31 M$».
Et alors que le Québec souhaite davantage protéger la langue française, le rapport affirme que «les institutions francophones permettent au Québec, en solidarité avec les États francophones, de placer le français au cœur des enjeux globaux dans différents domaines notamment en matière de droits de la personne, d’égalité entre les femmes et les hommes, et des changements climatiques».