La direction pense qu’il faudrait 1500 personnes de plus pour combler tous les quarts de travail pendant la saison estivale.
«Cette année, ça va être plus accentué que l’été dernier et l’année prochaine, ça sera davantage accentué dans la projection qu’on a entre les mains», a expliqué Karine Duchaineau, directrice générale adjointe des programmes sociaux et réadaptation du CIUSSS de l’Estrie-CHUS.
Ainsi, l'établissement est contraint de fermer 175 lits et des blocs opératoires. Même si tous les soins urgents continueront d'être donnés, plusieurs équipes devront travailler à effectif réduit pendant l'été.
«Ça représente 15% de nos lits pour le territoire de l’Estrie. […] C’est pour à la fois offrir des services de qualité sécuritaire à la population et aussi d’éviter le recours au temps supplémentaire obligatoire», a ajouté Annie Boisvert, directrice générale adjointe des programmes en santé physique générale et spécialisée du CIUSSS de l’Estrie-CHUS.
Ces mesures ont été prises pour pouvoir notamment donner des vacances à leurs employés actuels. Pour la présidente du syndicat des professionnels en soin, cela ne va pas régler la situation.
«Nos membres vont continuer de vivre la surcharge de travail, du temps supplémentaire, parfois du temps supplémentaire obligatoire dans des services 24/7 entre autres», a déploré Stéphanie Goulet, présidente par intérim FIQ-Estrie.
Voyez le reportage de Guillaume Cotnoir-Lacroix dans la vidéo liée à l'article.