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Lancée en 2017, l'idée du Petit Quartier a dû surmonter plusieurs obstacles, notamment celui de l'acceptabilité auprès de la Ville de Sherbrooke et des investisseurs, alors que le concept de maisons miniatures était encore méconnu pour plusieurs.
Voyez le reportage de Dominique Côté dans la vidéo liée à l'article.
C'est finalement le 23 janvier dernier que le conseil municipal a appuyé unanimement la nouvelle version de ce projet innovateur, qui sera d'ailleurs une coopérative. «C'est le premier du genre au Canada ce projet de petites maisons en milieu urbain, collectif et coopératif», a fièrement mentionné M. Brien.
Au total, ce sont 73 minimaisons qui seront construites dans le Petit Quartier d'ici le printemps 2025, et déjà, une soixantaine de ménages ont réservé la leur. Il s'agit d'un concept très niché qui plaira assurément à ceux qui sont à la recherche d'un mode de vie minimaliste, puisque les demeures ne mesureront pas plus de cinq mètres par neuf mètres.
«C'est l'équivalent d'un grand trois et demi ou quatre et demi mais dans notre petite maison. C'est dans un quartier qui se veut un projet collectif et oopératif. On a la rue, les trottoirs, les sentiers et les 6/10 du quartier qui vont rester boisés», a expliqué le directeur général.
Les membres de la coopérative pourront profiter d'une piscine commune, d'un jardin et d'une salle communautaire.
Guillaume Brien explique qu'avec tous ce qui est inclus, une petite maison pourrait coûter à partir de 200 000$. «On va être environ entre 20 et 25 % en bas du prix du marché.» Les membres devront également contribuer au vivre-ensemble et à l'entretien du quartier, caractéristiques du modèle coopératif.
La conseillère municipale du district de Desranleau, Danielle Berthold, est satisfaite que le projet ait finalement de l'avant. «Il y a quelques années, on parlait d'une minimaison aux alentours de 160 000$, et là, on est rendu à 200 000$. Pour un trois et demi. C'est beaucoup d'argent, sauf que là, il y a l'accès à un centre communautaire, à une piscine, et à un milieu de vie, alors c'est vraiment une façon de vivre.»