Mais, est-ce simple de répondre aux appels de boycottage? Peut-être pas.
Les derniers chiffres disponibles sur le commerce montraient qu’Amazon dominait sur le marché québécois. En 2023, les ventes du géant américain représentaient plus de 50% des achats faits au Québec.
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Une conscience collective
Les consommateurs rencontrés jeudi par Noovo Info s’entendaient tous toutefois pour dire qu’il est nécessaire d’être conscient collectivement des choix de consommation que nous faisons au quotidien.
«J’essaie déjà d’acheter le moins souvent possible, le plus rarement possible, sur Amazon pour privilégier toutes les entreprises locales et les gens qui travaillent au Québec», a affirmé un passant à Noovo Info.
«Avec tous les derniers développements, on va y penser à deux fois», a affirmé un autre consommateur.
Aussi un choix gouvernemental
Il faut dire aussi que les entreprises et les différents paliers de gouvernement sont aussi de bons clients d'Amazon : le gouvernement du Québec a dépensé en 2023 plus de 55 millions de dollars sur la plateforme pour différents achats.
Ruba Ghazal, co-porte-parole de Québec solidaire demande d’ailleurs au gouvernement de François Legault de ne plus avoir «aucun contrat» avec «cette entreprise voyou».
«Ce sont des centaines de milliers de dollars de contrats publics avec le gouvernement. […] Il doit aussi revoir et réviser les contrats qu’il a actuellement», a-t-elle affirmé.
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Pour ceux et celles qui continueront de faire affaire avec Amazon, sachez que les délais de livraison ne devraient pas être trop affectés par la fermeture des entrepôts québécois d’Amazon, selon les experts en logistiques consultées par Noovo Info.
Les détails dans le reportage de Marika Simard.