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Le scénariste du long-métrage, Erik K. Boulianne, était de passage au bulletin Noovo Le Fil Week-End animé par Meeker Guerrier afin de discuter de ce projet qui sera présenté en avant-première lors des Rendez-vous du cinéma québécois le 22 février.
Le scénariste, à qui l’on doit notamment les films Avant qu’on explose et Les barbares de La Malbaie, admet avoir ressenti une certaine pression en signant cette adaptation.
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«Ce roman a tellement été rapidement populaire et s’est inscrit dans la culture rapidement. C’était beaucoup de trouver son essence, de trouver pourquoi les gens avaient trippé sur le livre. C’était de trouver ce qui faisait en sorte que les gens capotaient à ce point-là et de le rendre dans une forme de cinéma», explique Erik K. Boulianne.
Le Plongeur transporte les spectateurs au début des années 2000, dans deux univers, ceux de la restauration et du jeu. Plusieurs détails relatifs à cette époque ont donc dû être travaillés pour son adaptation au cinéma.
Erik K. Boulianne baigne dans le cinéma québécois depuis plusieurs années. Il est donc bien placé pour faire un état des lieux du domaine.
«Je pense que c’est un cinéma qui est riche, un cinéma qui pourrait aller chercher son public. Mais visiblement, on est devant une crise, qui n’est pas seulement au Québec, mais qui est mondiale, en termes de présence des spectateurs au cinéma», relève-t-il.
L’avènement de la télévision a pu contribuer à la situation, estime le scénariste. Mais l’état du milieu est loin de le décourager.
«Je veux faire du cinéma. Depuis que je suis jeune, je veux faire du cinéma. Je pense en fonction de deux heures quand je pense à des histoires et je pense qu’il y a moyen de le raconter», insiste-t-il.
Pour l’entrevue intégrale, visionnez la vidéo.