Début du contenu principal.
«Je suis épuisée, détruite. Je ne peux pas dormir, je fais des rêves», a confié la fille de M. Jarjour, Miriam. «Chaque soir, je [me demande], il est où, ce qu’il se passe avec lui.»
Marie-Michelle Lauzon a rencontré la famille éplorée. Voyez son reportage.
La famille a contacté le consulat canadien à Cuba, qui a indiqué qu’il ne s’agissait pas de sa responsabilité. Même son de cloche à Ottawa.
«C’est la responsabilité de qui? Avec qui je peux parler pour ramener le corps?»
De leur côté, les employés d’Urgel Bourgie/Athos ont vite réalisé qu’il y avait une erreur sur le défunt.
«On a reçu le défunt avec les bons papiers, mais ce n’était pas la bonne personne», a raconté le directeur général du réseau de salons funéraires, Patrice Chavegros. «On a sans doute interverti deux personnes. On s’est mis de suite en contact avec l’agence centrale cubaine de manière à les aviser qu’ils venaient de nous envoyer le mauvais défunt.»
Mais M. Chavegros, qui voudrait entreprendre les démarches pour rapatrier la bonne dépouille, n’a toujours pas de confirmation de la part de l’agence cubaine.
Dans un courriel envoyé à Noovo Info, Affaires mondiales Canada a indiqué être en contact avec les autorités cubaines au sujet de la mort d’un Canadien et que de l’aide consulaire est acheminée à la famille. Le ministère refuse toutefois de commenter davantage la situation.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.