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Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), cette augmentation des cas de chlamydia et de gonorrhée s’explique par le manque d’intérêt pour les préservatifs et les autres moyens de contraception, notamment chez les plus jeunes, qui étaient très actifs sur les applications de rencontre lors de la pandémie.
Une étude de l’OMS publiée en septembre révèle que la proportion de garçons de 15 ans ayant utilisé un condom lors de leur dernier rapport sexuel a chuté au cours des dernières années, passant de 70% en 2014 à 61% en 2022. Chez les filles du même âge, on note une baisse de 63% à 57%.
Résultat: les cas de chlamydia ont augmenté de 11% et de gonorrhée de 21%, selon l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).
Le Dr Réjean Thomas déplore que les conséquences des ITSS «sont peu expliquées aux jeunes».
Le médecin et fondateur de la clinique médicale l’Actuel ajoute que «la peur du sida n’est plus là» et qu’on ne parle plus de ces maladies.
La sexologue et autrice Laurence Desjardins soutient que l’éducation à la sexualité est de retour dans les écoles depuis 2018 et est désormais dans le cursus scolaire a travers le cours Culture et citoyenneté québécoise.
Ce programme permet de «briser la gêne, la timidité et la honte de parler» chez les jeunes.
Voyez le reportage de Juliette Poireau dans la vidéo.