Richard Bouzaglou, d’origine israélienne, dit actuellement être sur une liste d’attente afin de savoir s’il pourra bientôt s’envoler pour le Proche-Orient.
«Il faut traiter tous ces patients. Ce n’est pas parce qu’il y a une guerre que la vie ne continue pas», a-t-il lancé d’emblée lors d’un entretien avec Noovo Info.

À ses yeux, il est inconcevable de voir la population israélienne souffrir en restant les bras croisés.
«J’ai toujours aidé en physiothérapie. On aide notre patient, on aide la population, on les guide dans l’univers de la santé. Je veux aider ces gens qui souffrent du manque de personnel.
M. Bouzaglou explique que des médecins, dont des infirmiers et des physiothérapeutes ont été appelés pour combattre le Hamas. Et ces places n’ont pas été comblées.
Le fils de Richard Bouzaglou étudie actuellement à Jérusalem. Ses parents y sont également.
«C’est un peu stressant, mais lui il n’a pas peur et il veut rester et continuer ses études. Il se sent en sécurité, donc on le supporte», a mentionné le physiothérapeute.
De son côté, l’organisme Médecins sans frontières y est allé d’un cri du cœur, déplorant un manque de ressources en Israël et demandent que le couloir humanitaire soit mis en place rapidement.
«Notre personnel nous parle de blessés qui hurlent de douleur. De blessés, de malades qui ne peuvent se rendre à l’hôpital, a énuméré la directrice de Médecins sans frontières en France, Claire Magone.
«Nous demandons que soit rétabli de toute urgence l’accès à des services de base essentiels. Mourir sous les bombes à Gaza ne peut pas être la seule option laissée à la population», a-t-elle conclu.
Voyez le reportage de Véronique Dubé dans la vidéo.