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«Avant qu’il y ait interruption de service, il y a des avis qui sont donnés au client, il y a la possibilité de prendre une entente de paiement. Il arrive un moment où lorsqu’il n’y a pas entente de paiement, c’est la dernière mesure», précise le porte-parole de la société d’État, Cendrix Bouchard.
Le nombre a toutefois diminué comparativement à 2019, la dernière année avant la pandémie, alors qu’on avait recensé 50 000 interruptions pour défaut de paiement.
Voyez le reportage de Mathieu Boivin dans la vidéo liée à l’article.
Il est à noter qu’Hydro-Québec ne coupe jamais ses services lors de la saison froide et qu’il est toujours possible de conclure une entente de paiement. L’an dernier, 175 000 clients s’étaient prévalus de cette option.
Le bénéfice net d’Hydro-Québec et le dividende versé au gouvernement du Québec ont baissé de plus du quart en 2023 tandis que ses exportations ont diminué en raison en raison de la faible hydraulicité.
La société d’État a fait savoir, mercredi, que son bénéfice net avait diminué de 1,3 milliard $, ou 27,8 %, en 2023 pour s’établir à 3,3 milliards $. Elle a souligné que le bénéfice net était supérieur à la moyenne des dix dernières années.
Près de 500 M$ des bénéfices engrangés par Hydro-Québec dans son dernier bilan proviennent directement des hausses de tarifs imposées en 2022 et 2023.
Un état de fait que ne manque pas de critiquer le porte-parole de Québec solidaire (QS) en matière d'économie et d'innovation, d'énergie, de finances, de cybersécurité et du numérique, Haroun Bouazzi. Celui-ci n’a pas manqué d’écorcher le gouvernement Legault au passage.
«Le gouvernement, en commission parlementaire, quand on lui a demandé quel impact ces augmentations auraient sur les moins nantis, il n’en avait aucune idée. Ça n’intéresse pas le ministre Fitzgibbon», a déploré le député.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.
Avec de l'information de La Presse canadienne.