Début du contenu principal.
Les élus et plus de 4000 policiers et une vingtaine d’organismes ont assisté à la cérémonie spéciale tenue à Trois-Rivières, jeudi.
«Trois-Rivières est d’autant plus touchée étant donné notre proximité avec les services de police du Centre-du-Québec de Louiseville, parce qu’on doit interagir sur certaines interventions. […] Il y a des collègues de travail qui ont côtoyé Maureen au cégep et dans les rangs. On est très touchés», a souligné Luc Mongrain, porte-parole de la police de Trois-Rivières.
Quant aux citoyens, ils ont pu assister aux funérailles et montrer leur soutien de l’autre côté de la rue, en face de la basilique du sanctuaire Notre-Dame-du-Cap.
«Ce sont des choses qui n’arrivent pas souvent. Il faut sympathiser, être tolérant et avoir de la résilience», a confié une résidente trifluvienne.
À lire et voir également:
«Je voulais venir voir cela. […] J’aurais voulu voir cela plus proche, mais on ne pouvait pas approcher [les policiers]», a expliqué un citoyen, qui a assisté à la cérémonie.
«Il y a beaucoup de policiers. C’est impressionnant», a rapporté un autre homme.
Malgré la tristesse, certains n'ont pas hésité à revendiquer plus d'encadrement pour les personnes atteintes de problème en santé mentale.
«Pour moi, c’est important de soutenir la situation parce que ce n’est pas toujours facile non plus d’avoir des services. Donc, on a la preuve qu’il y a des mailles dans le filet», a répliqué une citoyenne.
«J’ai juste hâte que les gouvernements serrent la vis pour les maladies mentales. [...] On a l’impression qu’il n’y en a plus de justice», a déploré une autre femme.
D'ailleurs, l’Association des policiers provinciaux du Québec a demandé une révision des critères de la Commission d’examen des troubles mentaux du Québec dans les cas de libération d’une personne éprouvant des problèmes de santé mentale. La population est invitée à signer la pétition via le site de l'Assemblée nationale d'ici le 12 mai 2023.
Le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, a déjà réclamé à la coroner en chef de déclencher une enquête publique sur la mort de la sergente Breau, enquête qui a été confiée à la coroner Me Géhane Kamel. Me Kamel sera assistée par Me Dave Kimpton, procureur aux enquêtes publiques.
Voyez le compte-rendu de Valérie Gendron au bulletin Noovo Le Fil Mauricie.