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Les parlementaires se sont entourés d'experts pour établir à qui elle pourrait être élargie et dans quels lieux elle pourrait être administrée.
La députée de Sherbrooke pour Québec solidaire (QS), Christine Labrie, était de passage au bulletin Noovo Le Fil 22 animé par Michel Bherer mardi afin d’aborder le sujet.
«Les personnes qui ont une déficience majeure entraînant une incapacité vont être admissibles à l’aide médicale à mourir neuf mois après la sanction de la loi. Il y a également des ajouts pour l’aide anticipée à l’aide médicale à mourir, pour les personnes qui ont par exemple une maladie neurodégénérative», a-t-elle expliqué. Pour ce deuxième groupe, un plus grand délai doit toutefois être attendu.
Les infirmières praticiennes spécialisées pourront également désormais administrer l’aide médicale à mourir. «C’est un ajout important dans ce projet de loi», a affirmé Mme Labrie.
Il sera aussi possible de recevoir la mesure dans d’autres lieux que des établissements de santé. Certains critères devront cependant être respectés. «On a décidé d’encadrer quand ça se passait dans d’autres lieux. Ce ne sera pas possible de faire la promotion de l’aide médicale à mourir dans d’autres lieux, de percevoir des frais directement ou indirectement pour un tel service», a-t-elle précisé.
Alors que La Presse avait mis en lumière le fait que certains salons funéraires offraient l'aide médicale à mourir, Christine Labrie a indiqué qu'aucune liste d'établissements pouvant administrer la mesure n'avait été dressée, puisque les parlementaires ne voulaient pas y aller «au cas par cas».
Des amendes pourraient d’ailleurs être distribuées en cas de dérives concernant l’aide médicale à mourir.
Quant à l’adoption du projet de loi, Mme Labrie s’est montrée optimiste. «Il y a aucun doute que ça va se faire d’ici la fin de la session parlementaire», a assuré Christine Labrie.
Pour l’entrevue intégrale, visionnez la vidéo liée à l’article.