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Sacha de Santis, courtier immobilier pour le groupe Remax, a reçu un appel il y a quelques semaines. Un de ses clients le mandatait de vendre sa maison d’une valeur avoisinant le million de dollars et de lui en trouver une plus en phase avec ses capacités financières. Même si le courtier immobilier se console en disant que ces appels sont encore rares, il s’attend à avoir ce genre de coups de fil dans les prochains mois avec la hausse des taux d’intérêt.
«Ils nous appellent et nous disent "il faut qu’on vende la propriété, il faut qu’on vende la maison de nos rêves". C’est assez triste», a exprimé Sacha de Santis, courtier immobilier.
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Pierre Fortin, président du syndic Jean Fortin et associés, voit aussi de plus en plus de clients en difficultés financières dans son bureau. Pour certains, ce sont les taux variables qui leur font retenir leur souffle, pour d’autres ce sont les dépenses imprévues qui feront déborder le vase. Le syndic s’attend à accueillir des propriétaires qui auront eu de mauvaises surprises cet automne lorsqu’ils auront d’importants travaux à faire sur leur maison.
«Il y aura peut-être aussi des personnes qui décideront de remettre les clés à l’institution financière en disant "j’avais pas prévu ça, ça ne rentre pas dans mon budget"», déplore le syndic.
Pierre Fortin considère que pour avoir une bonne santé financière, les dépenses pour se loger ne devraient pas dépasser 25% de notre revenu.
Voyez le reportage de Fanny Lachance-Paquette dans la vidéo.
Note: Les propriétaires des résidences aperçues dans le reportage ne sont pas reliés au sujet traité.