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La CDPDJ a lancé un appel à tous pour obtenir des témoignages. Il s’agit de voir si les problèmes relevés sont issus de mauvaises intentions du côté du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ), où s’ils sont plutôt le résultat de mauvaises pratiques.
Un rapport sera émis à la fin de l'enquête dans trois ou quatre mois. Mais la Commission ne ferme pas la porte à une enquête plus «exhaustive» s’ils constatent que les faits reprochés sont systémiques, a commenté Suzanne Arpin, vice-présidente du mandat jeunesse à la CDPDJ, en entrevue avec Noovo Info.
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Au début du mois de février 2023, des intervenantes en milieu familial ont dénoncé le fait que du personnel de la DPJ aurait falsifié des documents et remettait des rapports d’enquête biaisés, ce qui aurait eu des conséquences aussi graves que le retrait illégitime d’enfants à des familles.
Si les allégations s’avèrent fondées, il faudra réévaluer les dossiers de chaque enfant et il y aura la possibilité d'entamer des poursuites judiciaires, a souligné Me Valérie Assouline, avocate spécialisée en droit de la jeunesse.
Les allégations de falsification de documents et de rapports biaisés proviennent-elles de la pénurie de main-d'oeuvre qui afflige le secteur public?
En date de janvier 2023, la liste d’attente pour une évaluation à la DPJ Mauricie–Centre-du-Québec dépassait le cap des 500 enfants, un volume trop élevé compte tenu du personnel disponible aux yeux du CIUSSS MCQ et du syndicat local. Il s’agit d’une situation inquiétante, car l’environnement de ces jeunes peut se détériorer rapidement. Pourtant, la DPJ avait tenu à rappeler que, lorsqu’un enfant est identifié comme cas prioritaire, les délais requis sont respectés.
Voyez le compte rendu de Valérie Gendron au bulletin Noovo Le Fil Mauricie dans la vidéo ci-contre.