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Il est désormais possible d’évaluer le nombre de particules fines dans l’air à la maison grâce au Canari. Et ce nouvel appareil n’a pas été conçu par une grande multinationale.
Il s'agit plutôt d'innovation citoyenne qui a été développée grâce à un «fab lab», à Montréal. Un fab lab est un laboratoire faisant partie d’un réseau mondial qui a pour mission de rendre possible la réalisation de diverses inventions.
«En fab lab, on est tout équipé pour créer ces circuits-là, créer différentes formes avec différentes machines», comme de l’impression 3D, du laser, du vinyle, ainsi que des électroniques, explique la coordonnatrice en écodesign stratégique et instructrice fab lab, Annie Ferlatte.
Une fois assemblé par son utilisateur, le Canari offre des données sur la qualité de l’air où il se trouve. L’objectif n’est pas de vendre ce capteur de particules fines pour en faire d’énormes profits. Sa mission suit plutôt celle du Communautique, là où il a été inventé, qui est de rendre accessible cet outil à la population.
Voyez le reportage d’Emmanuel Leroux-Nega dans la vidéo.