Début du contenu principal.
On parle d'une somme de 31 000$ en frais d'avocats, qui ont été payés pour «assurer sa défense», a expliqué le journaliste Jonathan Custeau de La Tribune.
«Ces montants, on peut penser qu’ils sont amenés à augmenter parce que M. Ducharme a subi son procès au mois de mai pendant trois jours et le délai pour aller en appel n’est pas expiré encore», a-t-il précisé au bulletin Noovo Le Fil Estrie.
Selon les informations obtenues par La Tribune, la Ville de Sherbrooke a dépensé des dizaines de milliers de dollars pour défendre ses employés.
«Des centaines de milliers de dollars sont dépensés pour défendre les employés municipaux et de ces montants-là, autour de 100 000 ou plus par année sont dépensés depuis 2017, strictement pour les causes policières. Cela inclut les griefs, les plaintes en déontologie ou les poursuites pénales et criminelles», a rapporté M. Custeau.
Le directeur général de la Ville de Sherbrooke, Éric Sévigny, a dit qu'il doit y avoir des mesures en place pour défendre les employés poursuivis pour des gestes commis dans le cadre de leur fonction. Il est également prévu dans les conventions collectives une possibilité de remboursement, en cas d'un geste séparable des fonctions de l'employé et d'une faute grave. Pour le moment, on ne sait pas encore si M. Ducharme devra rembourser les frais d'avocats payés par la Ville.
«La mairesse suppléante, Danielle Berthold, nous indique que lors du prochain comité exécutif qui aura lieu mardi prochain le sujet pourrait être à l’ordre du jour. Dans les dix dernières années, la Ville n’a pas demandé un remboursement des frais à un policier pour sa défense», a indiqué le journaliste sur nos ondes.
D'ailleurs, le Service de police de Sherbrooke (SPS) a refusé de commenter.
Voyez l'entrevue complète au bulletin Noovo Le Fil Estrie ci-contre.