Du côté de la municipalité, pour l’instant, la situation semble être sous contrôle grâce à son service d’aide à la recherche de logement. Dans la dernière année, le service a accompagné 275 ménages.
«On y arrive, on n’a aucun cas d’urgence ou de personne qui serait à la rue au 1er juillet, en ce moment», avance la conseillère municipale et présidente de l’Office municipal d’habitation de Sherbrooke, Joanie Bellerose.
Toutefois, les demandes en urgence pourraient arriver un peu plus tard, même en juin, explique Normand Couture, porte-parole de l’Association des locataires de Sherbrooke.
«Ça risque d’être une année record [...] les gens sont tellement étouffés», soutient M. Couture.
Du côté du projet APPART, qui vient en aide aux personnes en situation d’itinérance, le téléphone sonne déjà. L’organisme n’enregistre toutefois pas une hausse en comparaison avec l’année passée.
Avec ses plus récentes données, Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) rapportait que le taux d’inoccupation à Sherbrooke était de 1,3%, soit une légère amélioration sur 2023 (0,9%).
Voyez le reportage Fanny Lachance-Paquette dans la vidéo.