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Deux chiens se sont ajoutés à l’équipe pour soutenir les jeunes adultes ayant une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme, dans plusieurs aspects de leur formation.
L’un des apprentis, Gabriel Arcand, parle de l’arrivée des deux chiens avec un large sourire. « Ça nous calme, parce que quand on flatte le chien, on se détend directement. Ils sont toujours détendus, ce n’est pas de leur faute! C’est comme... c’est un antistress, les chiens », lance-t-il. Lulu, qui s’est jointe à l’équipe en premier, est la chienne de la directrice de l’administration de Pleins Rayons, Myriam de Coussergues. « On a déjà 19 projets, en tout, et le côté zoothérapie on a toujours voulu exploiter ça, car on en entend les bienfaits quotidiens, autant dans les situations où ça va bien, mais autant en intervention de crise aussi », explique-t-elle.
Depuis l’arrivée de Lulu, elle estime que la durée de ses interventions a pu passer de 10 à 5 minutes, puisque l’animal arrive à calmer les apprentis, de par sa simple présence. La directrice de Pleins Rayons, un organisme qui vise l’intégration au marché du travail de ces jeunes adultes, voit déjà de grands avantages à la présence des chiens, même si leur arrivée ne date que de quelques mois. « Des fois, les gens ils disent que c’est un divertissement. Au contraire! C’est vraiment un outil de travail. Par exemple, les apprentis vont être beaucoup plus à l’affût de leur environnement de travail, des pièces qui traînent par terre, de la propreté de leur station », analyse-t-elle.
Encourageant les autres organismes qui ont la même mission à emboîter le pas, Myriam de Coussergues ne cache pas que l’ambiance est bien différente à l’intérieur des murs de Pleins Rayons depuis quelques mois. « Au lieu de prendre notre café chaque matin, bien on a notre dose de Lulu pour bien commencer », rigole-t-elle.