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M. Rayes a expliqué dans une déclaration officielle que «certains de [ses] idéaux politiques, valeurs et convictions [n’étaient pas] compatibles avec la nouvelle voie empruntée par [la] formation politique.»
L’ex-conservateur est revenu sur sa décision au bulletin Noovo Le Fil 17 animé par Marie-Christine Bergeron.
«Je suis arrivé à la conclusion qu’il y avait une incompatibilité avec la nouvelle direction qui était prise à l’intérieur du parti avec le nouveau chef. J’ai fait le choix de choisir mes valeurs, mes convictions et mes citoyens en priorité», a expliqué Alain Rayes.
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Celui qui se décrit comme étant un conservateur progressiste a ajouté qu’il sentait qu’il n’y avait plus de place pour sa ligne de pensée au sein de la formation.
«Je regarde les sorties publiques de M. Poilievre qui sont encore dans le mode attaque… J’entends d’un bord qu’il veut unifier, je le crois sincère, mais je ne sens pas qu’il y a une réelle volonté», souligne-t-il.
Questionné à savoir s’il pensait que son départ allait en provoquer d’autres, M. Rayes a précisé qu’il s’agissait surtout d’une démarche personnelle.
«Je ne veux pas me joindre à un nouveau parti qui serait en création, je ne veux pas rejoindre une autre formation politique au fédéral, a-t-il développé. Je veux continuer à faire de la politique et je ne me retrouvais plus dans ma formation. J’ai voulu être honnête, authentique et transparent envers mes citoyens.»
Alain Rayes estime qu’il n’aura pas à composer avec trop de changements lorsqu’il endossera son nouveau rôle. En effet, certaines de ses fonctions, notamment celles concernant le travail à l’intérieur de la circonscription et de faire valoir ses préoccupations dans l’espace public, demeureront essentiellement les mêmes.
«À titre d’indépendant, j’aurai toute la place pour le faire, que ce soit par les médias traditionnels, ou par les réseaux sociaux», a-t-il indiqué au sujet de ce dernier point.
L’ex-conservateur en convient, il n’effectue pas son départ le cœur léger. Selon lui, la partie la plus dure de sa rupture avec le Parti conservateur aura été de quitter ses collègues, alors que son geste n’aura pas fait l’unanimité.
«Mais quand on choisit nos valeurs et nos convictions, c’est difficile d’attaquer ça. Ça aurait été malhonnête pour moi de continuer, je ne me sentais plus à l’aise et il aurait fallu que je défende des choses auxquelles je ne crois pas», a conclu Alain Rayes.