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Le sentiment de sécurité est parfois absent pour les différents intervenants qui travaillent dans le bâtiment et de nombreux militants espèrent des changements concrets et rapides.
Il faut rappeler qu'au moment de l'agression de la mère contre l'intervenante de la DPJ, il n'y avait aucun constable spécial dans les alentours. Le Syndicat des constables spéciaux du gouvernement du Québec répète le même constat : il manque de personnel au palais de justice de Sherbrooke.
«Tout ce que je peux vous dire, c'est que les constables étaient présents, mais ils étaient occupés à autre chose, comme des arrestations ou des incarcérations. Ils ne peuvent pas être partout. Ils sont intervenus très rapidement lorsqu'ils ont su qu'il y avait un incident», a expliqué Franck Perales, le président du syndicat.
M. Perales est conscient que le ministère de la Justice fait le nécessaire pour embaucher de nouveaux constables spéciaux, mais il estime que les conditions de travail doivent être améliorées puisqu'ils ne demeurent pas en poste. «Ils quittent vers de meilleurs cieux», a affirmé M. Perales.
Stéphanie Côté, bâtonnière du district de Saint-François croit également que la violence dans les palais de justice «est un sujet chaud depuis plusieurs mois» et que les autorités «doivent s'en occuper». «Les gens ici sont préoccupés», a-t-elle affirmé.
Les différents intervenants du palais de justice du Québec continuent de réclamer des arches de sécurité à l'entrée du bâtiment pour détecter les armes. «Je considère que c'est un moyen de montrer qu'il y a de la sécurité et de mettre les gens en confiance», estime Mme Côté.
La femme qui a attaqué l'intervenante de la DPJ n'avait pas d'arme en sa possession. « Cette madame, si elle avait eu une arme, effectivement le fait qu'il n'a pas d'arches, ça augmente le risque», croit M. Perales.
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