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Selon le syndicat, l'une des principales raisons du rejet est le «mécanisme de la composition de la classe».
Le Syndicat de l'enseignement des Basses-Laurentides, affilié à la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), a recommandé à ses membres de rejeter l'entente de principe, qui a été conclue avec le gouvernement Legault.
Selon le syndicat, l'une des principales raisons du rejet est le «mécanisme de la composition de la classe».
«Certaines personnes déléguées se sont prononcées en faveur, d’autres contre, et ce, pour diverses raisons», a fait savoir la vice-présidente, France-Dominique Bélandé
Le vote officiel pour les membres du Syndicat de l'enseignement des Basses-Laurentides se tiendra le 24 janvier prochain lors d'une assemblée générale.
Rappelons que les membres du syndicat de l’enseignement de la Pointe-de-l’Île, affilié à la FAE, se sont prononcés en faveur de l’entente de principe conclue avec le gouvernement du Québec. Ce syndicat représente 4384 enseignants du Centre de services scolaire de la Pointe-de-l’Île, dans l’est de la métropole.
Une enseignante de ce syndicat a toutefois admis au micro de Noovo Info sous le couvert de l'anonymat avoir accepté l'entente par dépit. «Je pense qu'il y a une grande majorité des enseignants qui est insatisfaite de l'entente. Ce n'est pas vraiment ce qu'on aurait voulu, ce à quoi on s'attendait, a-t-elle admis. Les gens ont un peu peur de ce que ça représenterait de rejeter cette entente.»
La FAE recommande d’entériner l’entente, mais certains dirigeants syndicats locaux ont indiqué qu’ils n’entendaient pas emboîter le pas. C'est le cas notamment du Syndicat de l’enseignement de la région de Laval, à Montréal et du Syndicat des enseignants de la Haute-Yamaska, en Estrie.
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L’accord conclu entre la FAE et le gouvernement prévoit des hausses salariales pouvant atteindre 24% sur cinq ans.
La FAE regroupe neuf syndicats qui représentent plus de 66 500 enseignants du préscolaire, du primaire, du secondaire, de l’enseignement en milieu carcéral, de la formation professionnelle et de l’éducation des adultes, surtout.
Les séances de vote des différents syndicats doivent se tenir jusqu'au 25 janvier prochain.
Pour que l'entente soit acceptée par la FAE, celle-ci doit miser sur une double majorité. Rappelons que la fédération est composée de neuf sous-syndicats. Cinq de ces neuf groupes et 50 % + 1 des mandatés de la FAE doivent voter pour l'entente pour que celle-ci soit entérinée.
Si jamais la FAE rejette l'entente, celle-ci devra alors retourner aux tables de négociations. Mais, selon la professeure titulaire en relations industrielles à l'Université du Québec à Trois-Rivières Diane Gagné, elle misera alors sur un pouvoir de négociation amoindri, si le Front commun entérine l'entente.
Avec les informations de La Presse canadienne
Note de la rédaction: Dans la version originale de cet article, il était indiqué que 50 % + 1 des membres de la FAE doivent voter pour l'entente pour que celle-ci soit entérinée, ce qui peut laisser croire que le nombre de personnes présentes aux assemblées influence le résultat du vote. Or, ce n’est pas le cas. Il s'agit plutôt de 50 % + 1 des mandats. Pour plus d’information, consultez les normes éditoriales de Noovo Info.