Début du contenu principal.
Un récent sondage effectué auprès de la génération Z et de la génération Y du monde entier a révélé que de nombreux jeunes sont profondément préoccupés par leur avenir financier.
Un récent sondage effectué auprès de la génération Z et de la génération Y du monde entier a révélé que de nombreux jeunes sont profondément préoccupés par leur avenir financier.
Ce texte est la traduction d'un article de CTV News.
L'enquête, menée par Deloitte entre novembre 2021 et janvier 2022, rassemblent les réponses de plus de 14 000 membres de la génération Z (dont les membres sont nés entre 1995 et 2003) et 8400 milléniaux (nés entre 1983 et 1994).
Parmi les répondants, 46% de la génération Z et 47% de la génération Y ont déclaré vivre d'un chèque de paie à l'autre et craignent régulièrement de ne pas pouvoir couvrir leurs dépenses.
«Le rapport de cette année démontre que de nombreux membres de la génération Z et de la génération Y réévaluent ce qui compte le plus pour eux alors qu'ils sont aux prises avec les perturbations et l'incertitude continues de ces dernières années», a déclaré Michele Parmelee, directrice générale adjointe de Deloitte Global, dans un communiqué de presse.
Plus d'un quart de la génération Z et près d'un tiers de la génération Y ont déclaré qu'ils n'étaient pas convaincus de pouvoir prendre leur retraite avec un confort financier. Environ 30% de tous les répondants ont déclaré qu'ils ne comptaient par sur une sécurité financière.
Pour la génération Z et la génération Y, le coût de la vie a été cité comme étant leur principale préoccupation, suivi du changement climatique.
De plus, 43% des membres de la génération Z et 33% des membres de la génération Y ont déclaré avoir accepté un deuxième emploi à temps partiel ou à temps plein. Deloitte avance que cela peut être dû à des préoccupations financières, mais cela peut aussi être motivé par le désir de développer de nouvelles compétences.
L'enquête de Deloitte suggère également qu'il faudra peut-être un certain temps avant de voir la fin de la «grande démission», qui fait référence au phénomène continu des employés qui quittent de plus en plus leur emploi depuis le début de la pandémie de COVID-19.
Le sondage a révélé que 40% de la génération Z et 24% de la génération Y aimeraient quitter leur emploi dans les deux prochaines années. En outre, 35% des membres de la génération Z et 32% des membres de la génération Y ont déclaré qu'ils démissionneraient même sans avoir trouvé un autre emploi.
La génération Z et la génération Y ont déclaré qu'un bon équilibre travail-vie personnelle, des opportunités de développement de carrière et un salaire élevé étaient les principaux facteurs lorsqu'il s'agissait de choisir un employeur. Deloitte affirme que les résultats de l'enquête illustrent la nécessité pour les employeurs d'apporter des changements afin de retenir les talents.
«Il y a un besoin urgent et une opportunité pour les chefs d'entreprise de redéfinir l'expérience des employés afin de mieux répondre aux besoins des gens», a déclaré Parmelee.
Alors que de plus en plus d'employeurs réduisent les options de travail à domicile, les trois quarts des jeunes déclarent ne pas vouloir retourner au bureau de façon permanente.
Parmi les répondants de la génération Z, 63% ont déclaré qu'ils préféreraient un modèle de travail hybride, tandis que 12% préfèrent toujours travailler à distance. Pour la génération Y, 62% ont déclaré préférer le travail hybride tandis que 14% préfèrent le travail à distance sur une base permanente.
Présentement, 49% de la génération Z et 45% de la génération Y ont déclaré qu'ils travaillaient déjà à domicile ou avaient la possibilité de travailler à distance au moins une partie du temps. Les répondants disent aimer la flexibilité du travail à distance et que cela les aide à économiser de l'argent.
Cependant, Deloitte affirme que les employés peuvent être confrontés à des défis si le travail à distance n'est pas mis en œuvre efficacement. Un répondant sur cinq a déclaré que la création de liens avec des collègues était devenu plus difficile en raison du travail à distance et près de 14% ont déclaré que le travail à distance rendait plus difficile la recherche d'opportunités de mentorat.