Poussé dans une station de métro, il affirme qu'il aurait «pu mourir»

Ce texte est une traduction d'un article de CTV News

Sebastian Gutierrez prend le métro presque tous les jours pour se rendre à l’école au centre-ville. Mais lundi après-midi, sa routine a pris une tournure terrifiante à la station Lionel-Groulx.

«Je m’occupais de mes affaires quand un type est sorti de nulle part, a attrapé mon sac et a commencé à me secouer», se souvient Sebastian Gutierrez.

Le jeune homme de 20 ans affirme qu’il se tenait à une distance sûre sur le quai lorsque l’incident s’est produit, mais l’agression soudaine lui a fait perdre l’équilibre.

«J’ai eu l’impression que j’aurais pu mourir ce jour-là», a-t-il avoué.

Bien que M. Gutierrez ait échappé au pire, l’expérience l’a ébranlé. Aujourd’hui, il réclame l’installation de barrières de sécurité sur les quais du métro de la Société de transport de Montréal (STM).

«Des panneaux de verre entre la plate-forme et la balustrade, comme ceux que nous avons au REM ou dans d’autres villes à l’extérieur de l’Amérique du Nord — comme le Japon, où il y a beaucoup de panneaux de verre pour prévenir les suicides», a-t-il dit.

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La demande de portes grillagées sur les quais n’est pas nouvelle. En janvier 2023, un coroner a pressé la STM d’en installer malgré les coûts importants, à la suite du décès d’une jeune fille de 12 ans qui s’était jetée devant une rame de métro.

Toutefois, le plan d’investissement 2024-2033 de la STM suggère que de telles améliorations ne se feront pas de sitôt.

En attendant, M. Gutierrez espère que le fait de partager son expérience encouragera d’autres navetteurs à rester vigilants.

«Soyez conscients de ce qui vous entoure et restez près du mur», conseille-t-il.

La police de Montréal a confirmé que l’affaire faisait l’objet d’une enquête.