Paccar met à pied 250 employés de son usine de Sainte-Thérèse

Le quart de soir sera éliminé dès le 9 janvier prochain.

L'incertitude économique découlant de l'élection de Donald Trump - qui entrera en poste à la fin de janvier - ne serait pas étrangère à cette décision de la direction de Paccar.

«C’est sûr que les élections américaines, vu que la majorité de nos clients sont aux États-Unis, ça l’a joué pour beaucoup. Le carnet de commandes a baissé de manière assez drastique. On ne souhaite jamais ça, surtout à l’approche du temps des Fêtes», a affirmé le vice-président syndical, Jean-François Barrette.

Cette annonce survient alors que la nouvelle convention collective des employés a été renouvelée il y a à peine trois semaines.

Le syndicat Unifor, affilié à la FTQ, qui représente les 1400 travailleurs de cette usine, parlait alors d'«une entente historique» pour ses membres.

Il s'agissait de la première entente à être conclue sans conflit de travail depuis la réouverture de l'usine en 1999.

L'entente inclut des augmentations salariales - 22,5 % sur cinq ans, dont 8 % pour la première année -, un rattrapage salarial pour les gens de métier, une progression salariale accélérée, la bonification du fonds de pension, une reconnaissance des compétences, l'accès à une quatrième semaine de vacances plus hâtivement et l'ajout d'un jour férié supplémentaire, soit le Vendredi saint.

Paccar est un constructeur américain de camions dont le siège social est installé dans l’État de Washington. Les travailleurs de l'usine de Sainte-Thérèse sont responsables de la fabrication des camions Peterbilt et Kenworth.

Avec des informations d'Étienne Phénix, Noovo Info.