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Le ministère fédéral de l'Approvisionnement déclarait l'été dernier qu'il prévoyait avoir terminé d'ici la fin de l'année les négociations avec le chantier Davie. Cela ne s'est pas produit.
Ottawa a discrètement raté son propre échéancier pour finaliser une entente avec Davie afin que le chantier naval de Lévis puisse commencer à travailler sur la prochaine flotte de brise-glaces du Canada.
Le ministère fédéral de l'Approvisionnement déclarait l'été dernier qu'il prévoyait avoir terminé d'ici la fin de l'année les négociations avec le chantier Davie. Cela ne s'est pas produit.
Aucune des parties n'a indiqué pourquoi une entente finale n'avait pas été signée encore, ni à quel moment elle pourrait l'être maintenant.
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Le rythme de ces pourparlers entre Ottawa et Davie constitue une source de consternation et d'inquiétude depuis le début des négociations en décembre 2019.
Les inquiétudes tournent en grande partie autour du fait qu'il faudra bien livrer de nouveaux brise-glaces avant que la flotte existante de la Garde côtière canadienne ne soit poussée vers la retraite.
La Garde côtière a perdu ces dernières années un certain nombre de navires en raison de leur âge, notamment à cause de problèmes mécaniques. Par ailleurs, bon nombre de ses brise-glaces ont déjà dépassé leur durée de vie attendue.