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Selon Ottawa, un article du «Toronto Sun» contenait des erreurs, mais la requête a été refusée par les réseaux sociaux.
De nouveaux documents démontrent qu'un ministère fédéral a demandé à Facebook et à Twitter de supprimer les publications liées à un article de nouvelles qui selon lui, contenait des erreurs – une requête qui lui a été refusée.
La demande de suppression de publications sur les réseaux sociaux, liées à un article non précisé du Toronto Sun, a été formulée par un directeur des communications à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada le 27 septembre 2021.
Des documents indiquent que le personnel de la Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada croyait que l'article contenait «de graves erreurs de fait risquant de miner la confiance du public dans l'indépendance de la Commission ainsi que dans l'intégrité du système de détermination du statut de réfugié». La Commission n'a pas répondu aux questions de La Presse Canadienne.
Les géants des médias sociaux ont déclaré qu'ils refusaient la demande parce que l'article n'était pas leur contenu original.
La Presse Canadienne a tenté sans succès de joindre le «Toronto Sun».
Les documents déposés au Parlement détaillent 214 exemples d'une demande par le gouvernement de suppression de contenu des médias sociaux entre janvier 2020 et février 2023. Les entreprises ont retiré des publications environ la moitié du temps pour des raisons telles que l'usurpation d'identité ou la violation du droit d'auteur.
Les documents du gouvernement sont venus en réponse à une question écrite du député conservateur Dean Allison.
Dans un autre cas, l'Agence du revenu du Canada (ARC) a demandé que des messages privés soient supprimés de Facebook Messenger parce que des employés avaient partagé des informations sur les contribuables sur la plateforme.
L'agence a déclaré qu'un administrateur avait supprimé la conversation le 7 juin 2022, mais il n'était pas clair que Facebook avait effacé les messages de ses serveurs.
«L'ARC a discipliné les employés impliqués, jusqu'à et y compris la cessation d'emploi», indiquent les documents. Les contribuables concernés ont été informés et se sont vu offrir des services de protection du crédit. Les employés ont également été formés sur les accès non autorisés et les médias sociaux.
Dans un troisième cas, Meta, propriétaire de Facebook, a accédé à une demande du gouvernement de supprimer un compte qui se faisait passer pour l'ancienne commissaire de la GRC, Brenda Lucki, et qui envoyait de faux messages.
Facebook, Instagram, Twitter, TikTok et LinkedIn se sont tous conformés à diverses demandes liées à des violations au droit d'auteur et aux politiques de l'entreprise.
Cependant, les entreprises de médias sociaux ont souvent publié des messages que le gouvernement et ses ministères jugeaient offensants.