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Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a déclaré que la délégation russe déjà arrivée à Gomel comprend des fonctionnaires militaires et des diplomates. «La délégation russe est prête pour les pourparlers, et nous attendons maintenant les Ukrainiens.»
Le cabinet du président ukrainien confirme qu'une délégation de son pays rencontrera des représentants russes en Biélorussie.
Dans une dépêche transmise au Telegram, le cabinet de Volodymyr Zelensky indique que les deux délégations se rencontreront à un endroit non précisé, près de la frontière bélarusse. Il n'a pas donné le moment exact de la réunion.
La Russie avait annoncé plus tôt qu'elle avait envoyé une délégation en Biélorussie pour entreprendre des discussions. Les autorités ukrainiennes avaient initialement rejeté la demande russe, disant que des pourparlers de paix ne pouvaient pas se tenir en Biélorussie, un pays limitrophe et allié de Moscou qui a permis à la Russie d’utiliser son territoire comme un terrain de transit pour l'invasion de l'Ukraine.
L'annonce ukrainienne survient dans la foulée de la décision du président russe Vladimir Poutine de placer ses forces nucléaires en état d'alerte.
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Selon le cabinet de M. Zelensky, le président biélorusse Alexander Loukachenko a «accepté la responsabilité de s'assurer que tous les avions, hélicoptères et missiles déployés sur le territoire bélarusse resteront au sol pendant le trajet, les discussions et le retour de la délégation ukrainienne».
Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a déclaré que la délégation russe déjà arrivée à Gomel comprend des fonctionnaires militaires et des diplomates.
«La délégation russe est prête pour les pourparlers, et nous attendons maintenant les Ukrainiens», a déclaré M. Peskov.
Plus tôt, le Kremlin avait affirmé que le premier ministre israélien Naftali Bennett avait offert son aide en médiation pour mettre fin aux combats en Ukraine.
Dans un entretien téléphonique dimanche, ce dernier aurait affirmé au président russe Vladimir Poutine qu'il est prêt à assumer le rôle de médiateur, a fait savoir Moscou, sans préciser si le leader russe acceptait l’offre.