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Politique

Les records de chaleur dans le nord du Québec inquiètent le gouvernement Trudeau

Le record de chaleur fracassé mardi à Kuujjuaq, dans le Grand Nord québécois, où la température de 34 degrés Celsius était la plus élevée dans tout le Canada, inquiète le gouvernement fédéral.

Le premier ministre Justin Trudeau de passage à Saint-Hyacinthe
Le premier ministre Justin Trudeau de passage à Saint-Hyacinthe

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La Presse canadienne
La Presse canadienne

Le record de chaleur fracassé mardi à Kuujjuaq, dans le Grand Nord québécois, où la température de 34 degrés Celsius était la plus élevée dans tout le Canada, inquiète le gouvernement fédéral.

«On est très préoccupés et depuis plusieurs années de la fonte du pergélisol», a reconnu le premier ministre Justin Trudeau, alors qu'il visitait un marché public à Saint-Hyacinthe, en Montérégie, mercredi.

«Cela contribue non seulement à la déstabilisation de communautés dans le Nord, mais le méthane qui s'en échappe est très puissant comme gaz à effet de serre», a fait valoir le premier ministre, qui s'adressait lui-même aux médias dans une chaleur de plus de 31 degrés Celsius en début d'après-midi avec un humidex affichant pas moins de 40 degrés.

Kuujjuaq: un avertissement

L'exemple de Kuujjuaq, selon lui, est un avertissement on ne peut plus clair que «nous devons ralentir le réchauffement de la planète. Nous devons faire tout ce qu'on peut pour lutter contre les changements climatiques».

Il a saisi l'occasion pour vanter les initiatives de son gouvernement en matière d'environnement, notamment la Stratégie nationale d'adaptation «qui parle d'infrastructures comme on va en avoir besoin dans le Grand Nord dans les années à venir».

Sans surprise, il en a aussi profité pour dénoncer «le fait qu'il y ait encore des gens et des politiciens - particulièrement des conservateurs - qui refusent d'accepter que le changement climatique est une réalité».

Pour lui, au-delà des records de chaleur du Grand Nord, les incendies de forêt, l'ouragan Fiona ou encore la rivière atmosphérique en Colombie-Britannique sont autant d'indicateurs que ce changement est déjà amorcé.

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La Presse canadienne
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