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Politique

Les politiciens canadiens et québécois félicitent Donald Trump pour sa victoire

La première réaction venait de Justin Trudeau sur son réseau social X.

Des politiciens canadiens, incluant des québécois, ont félicité le républicain Donald Trump pour son élection comme président des États-Unis.

Voyez les détails dans le reportage de Jean-François Poudrier dans la vidéo ci-haut.

Au fédéral

Le premier ministre Justin Trudeau a publié un message sur X mercredi matin avec une photo de lui et M. Trump. Il a notamment vanté l'amitié entre les deux pays.

«L’amitié entre le Canada et les É.-U. fait l’envie du monde. Je sais que le président Trump et moi collaborerons pour offrir plus d’opportunités, de prospérité et de sécurité aux citoyens de nos deux pays», a-t-il écrit sur X.

La ministre des Affaires étrangères a également félicité Trump pour sa victoire. «Le Canada et les États-Unis sont des amis, des voisins et les alliés, profondément liés par nos économies et nos peuples», a-t-elle ajouté sur X. «Ensemble, nous nous concentrerons sur l'investissement, la croissance, la paix et la sécurité dans le monde.»

«Soyons calmes», a lancé pour sa part le ministre canadien de l'Industrie, François-Philippe Champagne. «Prenons une grande respiration. C'est le jour un. Nous allons travailler avec nos amis américains», a-t-il dit. 

M. Champagne n'a pas voulu «spéculer» sur d'éventuels tarifs qu'imposerait l'administration Trump, bien que le président désigné républicain l'ait promis. Le ministre a insisté sur les relations préexistantes entre le gouvernement de Justin Trudeau et les républicains.

Suivez notre couverture en direct au lendemain de l'élection présidentielle américaine.

La vice-première ministre Chrystia Freeland, qui a dû composer avec l'administration Trump durant la renégociation de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), a voulu calmer les Canadiens qui seraient inquiets.

«Je veux absolument, fortement, avec beaucoup, beaucoup de conviction, rassurer les Canadiens qu’ici, chez nous au Canada, et dans nos liens avec les États-Unis et le monde, tout va bien aller», a-t-elle affirmé

Du côté des oppositions fédérales, le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, a expliqué que Trump avait réussi à convaincre ses électeurs. Dans son message, il n'a pas hésité à prôner la poursuite de la collaboration entre le Canada et les États-Unis.

«Sachons désormais collaborer en voisins et amis désignés par l’histoire, en particulier sur les enjeux de migrations, de commerce, de climat et de sécurité», a-t-il poursuivi.

Le chef du parti conservateur canadien, Pierre Poilievre, a pour sa part félicité le candidat républicain sur ses réseaux sociaux. Il a ajouté dans son messae que son objectif désormais est de «sauver les emplois» au pays.

«Coupons les taxes et impôts. Ramenons nos chèques de paie à la maison. Sauvons nos emplois. Défendons le Canada», a-t-il précisé sur X.

Le chef néo-démocrate Jagmeet Singh a été le seul politicien fédéral à montrer, mercredi matin, des signes d'inquiétude. «C'est maintenant le temps d'être unis, de dire "On va prioriser nos intérêts et défendre nos intérêts"parce qu'il y a de potentiels impacts sévères avec une présidence Trump», a-t-il dit aux journalistes.

Au provincial

Au Québec, plusieurs politiciens ont aussi réagi à la victoire de Trump à l'élection présidentielle américaine.

Le premier ministre québécois François Legault a soutenu, lors d'une mêlée de presse mercredi, qu'il fallait «respecter le résultat» survenu la veille aux États-Unis. Toutefois, il s'inquiète sur les potentielles conséquences négatives en matière économique et concernant l'immigration.

Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, a écrit que la «démocratie américaine a parlé». «Je félicite le nouveau président américain @realDonaldTrump pour sa victoire. Le Québec et les États-Unis vont continuer leur collaboration étroite et primordiale», a-t-il ajouté.

Le co-porte-parole de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, a flatté la démocratie québécoise, malgré les désaccords sur certains enjeux. Il en a profité pour dénoncer la vague d'extrême droite qui déferle dans plusieurs pays, dont la France.

«Nous sommes bien, ici au Québec», a-t-il écrit sur X. «Malgré tous nos désaccords, nous sommes encore capables de se parler, d'imaginer un avenir ensemble. Mais cette différence n'a rien d'inébranlable. Ne la prenons pas pour acquis. L'histoire nous enseigne qu'aucune démocratie n'est à l'abri des dérives autoritaires. Contre le culte de la force et le mépris de la vérité, mobilisons-nous plus que jamais pour la démocratie, les droits, la dignité humaine.»

Malgré sa déception à la vue des résultats, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, a tenu à féliciter la candidate démocrate perdante Kamala Harris. «L'Histoire se souviendra d'elle comme l'une des femmes ayant laissé sa marque dans le plus dur des plafonds de verre», a-t-elle écrit sur X mercredi.

«Les prochaines années s’annoncent remplies de défis. Les droits des femmes ne sont jamais garantis, et nous devons rester vigilantes durant toute notre vie», a-t-elle poursuivi. «Continuons de défendre nos droits chèrement acquis, de dénoncer les injustices et d’être solidaires les uns avec les autres.»

Avec des informations de La Presse canadienne